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 Poor dog! Are you lost ? (Libre)

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Mòrag MacIan
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MessageSujet: Poor dog! Are you lost ? (Libre)   Poor dog! Are you lost ? (Libre) Icon_minipostedVen 29 Aoû - 20:15

Mòrag se réveillait doucement. Sa chambre était plongée dans l’obscurité, enfin pas tout à fait, puisque les volets laissaient infiltrer quelque rayon lumineux venant de l’extérieur. Calmement, elle ouvrit ses paupières sans effectuer aucun autre mouvement. Un réveil en douceur, voilà ce qui était important pour que la jeune femme soit de bonne humeur.

Elle profita de ces quelques minutes d’immobilité pour décider de son programme de la journée. Elle n’avait aucun rendez-vous de prévu, personne ne l’attendait, elle était donc libre d’organiser son temps comme bon lui semblait. Elle opta pour un petit jogging matinal. Elle était plutôt en forme et se souvenait que l’on avait annoncé du beau temps. Dans le but de vérifier les prédictions météorologiques, Elle décida de quitter son lit. Elle ouvrit successivement les fenêtres et les volets de sa chambre. Elle s’appuya quelques secondes sur le rebord d’une des ouvertures afin de respirer l’air frais qui saillit son visage. Le ciel était dégagé, aucun nuage à l’horizon, mais la température ne devait pas excéder les 13°. Mais cela ne réfréna pas son envi de courir. Elle avait l’habitude de la fraîcheur de son pays.

Après un court passage dans sa salle de bain, Mòrag quitta l’étage et rejoignit sa cuisine où elle y découvrit Ruth, sa femme de ménage. Cette dernière était occupée à nettoyer la vaisselle du jour précédent que Mòrag n’avait pas pris la peine de faire. Quand elle entendit sa maîtresse de maison, elle tourna la tête et la salua :

- Bonjour Mademoiselle MacIan ! Je vous ai préparé votre petit-déjeuner.
- Merci Ruth, mais je le mangerai un peu plus tard. Je vais juste prendre une pomme.


Mòrag avait toujours entretenu des rapports corrects avec sa bonne. Elle ne manquait jamais de respect quand elle s’adressait à elle. Attitude qui semblerait difficile à croire pour de nombreux habitant d’Achilty. Elle attrapa le fruit en question sur le bar alors que Ruth récupéra l’assiette durement préparer pour la garder au frais. Mòrag souhaita une bonne journée à Ruth et sortit de sa maison.

Elle ne se mit pas à courir immédiatement. Elle se contenta de marcher d’un pas tranquille tout en croquant sa pomme. Les rues étaient tranquilles voir quasiment désertes. Il fallait dire qu’elle était plutôt matinale aujourd’hui. Le fruit consommé, elle accéléra son rythme et arpenta les avenues du petit village avant de se dirigeait vers la forêt. Ici, elle fit demi-tour et regagna le cœur d’Achilty.

À l’approche des commerces, elle ralentit à nouveau son allure et avança à la vitesse du pas. La zone était plus animée que lorsqu’elle l’avait quittée. Les habitants s’affairaient à tout genre de choses. Mòrag ne prêta pas vraiment attention à eux. Elle se contentait d’avancer en direction de sa maison.

Non loin de la boulangerie, elle remarqua un chien allongeait sur le sol. Si Mòrag pouvait se montrer agaçante et irritante avec certaines personnes, c’était tout le contraire avec les animaux. Elle craqua littéralement pour l’animal et s’approcha de lui pour le caresser. Le chien en question semblait apprécier tout autant la situation et ne montra aucun signe de contestation. Mòrag jeta un œil autour d’elle pour voir si le propriétaire était dans les parages. Personne ne semblait se soucier de lui. Elle regarda à nouveau l’animal et s’adressa à lui comme s’il était capable de la comprendre et de lui répondre.

- Ben alors ? T’es tout seul ?
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Alana Cameron

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MessageSujet: Re: Poor dog! Are you lost ? (Libre)   Poor dog! Are you lost ? (Libre) Icon_minipostedLun 1 Sep - 3:50

Journée tranquille qui débutait pour Alana. Lever à six heures et demi, trois ou quatre mouvements de yoga histoire de se préparer pour la journée, rapide petite déjeuner, à peine moins rapide douche, puis habillage. Elle opta pour un jean sombre et un fin pull noir. Il lui restait une bonne demi-heure avant de partir au travail. Elle pourrait prendre son temps pour faire le trajet et serait même en avance. Un petit quart d’heure : de quoi faire chauffer la bécane, classer deux ou trois documents, envoyer une lettre… et même se faire une tasse de thé. D’ici là, elle comptait profiter du temps qu’il lui restait pour lire un brin dans le salon.

Elle était dans l’escalier quand on frappa à la porte. Al descendit la volée de marche d’une foulée légère et ouvrit la porte à une Mrs. Ferguson tourmentée. Toujours bon pied bon œil malgré ses soixante-dix printemps révolus depuis près d’une quinzaine d’années –petite coquetterie qu’on lui accorde bien volontiers- la dame d’un certain âge et d’un âge certain connaissait les enfants Cameron depuis toujours… Et leur père… Et peut-être son père avant lui ! Personne ne le savait vraiment et il ne serait venu l’idée à personne de lui demander ! Dans leur échelle personnelle, les Cameron était parvenus à la conclusion que leur voisine avait quatre générations d’entre eux. Alana restait persuadés qu’elle les enterrerait tous, et leurs enfants après eux ! Elle en était contente : elle adorait la vieille femme. Mais trouvait la perspective terrifiante : cette personne avait beau être adorable, l’avoir comme voisine, c’était comme avoir une autre personne à charge. Une personne excessivement émotive et parfois un peu intransigeante.

Al fit entrer sa voisine qui lui expliqua combien elle était embêtée et désolée et :


- Ah ! Ma petite Ally je ne viendrais pas t’embêter si ce n’était pas une urgence, tu le sais bien…
- Bien sûre Mrs Ferguson… Que se passe-t-il ?

Alana était résignée. Aurait-elle pu envoyer paître la vieille dame ? La réponse était non. Bien évidemment… La jeune demoiselle ne pouvait plus qu’espérer que l’aide implorée par sa voisine avec force effusion ne lui prendrait pas trop de temps.

Elle le savait. Confusément, elle avait deviné que c’était encore lui qui faisait des siennes. Après avoir enfilé sa veste grège, ses escarpins noirs et ramassé son sac, elle se hâta en ville. Connaissant son lascar, elle laissait les alentours de la ville en derniers recours : il savait trouver plus intéressant en ville. Après avoir regardé dans divers recoins où elle savait qu’il aimait se terrer, elle dut bien se rendre à l’évidence : elle arriverait en retard au travail. Elle qui n’était jamais malade, qui mettait un point d’honneur à ne jamais prêter le flanc aux reproches.

*Rappelez-moi pourquoi j’aide encore Mrs Ferguson à le chercher ? Pourquoi j’accepter de le garder chaque fois qu’elle va en ville ?*

La réponse lui vint quand elle tourna dans la rue commerçante. Bobby, ce vaurien se faisait encore flatter par une victime innocente ! Il fallait dire qu’il était désespérément attendrissant. Al sentit son agacement fondre comme neige au soleil. Comme elle arrivait, il vint lui faire la fête, sautant joyeusement autour d’elle en quête d’affection –ou d’une friandise, au choix-.

- Oui, moi aussi je suis contente de te voir…

Maintenant qu'elle l'avait retrouvé, elle allait le ramener en quatrième vitesse chez Mrs. Ferguson et passer la cinquième pour aller au travail...
Al lui gratouilla les oreilles et il repartit –deux gratouilleuses valent mieux qu’une – vers… Zut zut zut ! Evidemment ! C’eut été trop beau. Retenant une grimace de dépit, elle rappela le monstre d’une injonction brève mais douce. Dès qu’il fut à ses côtés, elle lui mit sa laisse et il s’assit en battant tranquillement de la queue, image vivante de la bonne volonté. Alana sourit poliment mais sans chaleur à la jeune femme :


- Bonjour mademoiselle MacIan. Comment allez-vous ?

Elle avait pris le parti de faire comme si elle n’aurait pas du être au travail depuis près d’un quart d’heure. Elle qui avait espéré pouvoir se glisser à son poste en esquivant tout le monde –histoire d’éviter les remarques, indiscrétions, inquiétudes et blagues que cette arrivée tardive lui attirerait-, elle avait plutôt raté son coup puisqu’elle tombait sur l’un de ses « patrons ». Pouvait-on l’appeler comme ça quand Mòrag MacIan vivait pour ainsi dire des bénéfices de la distillerie ? La réponse était oui. Priant de façon presque désespérée pour ne pas avoir droit à un sermon, Alana frotta affectueusement les oreilles du chien tout en interrogeant la jeune MacIan du regard :

- J’espère que Bobby ne vous a pas embêtée ?

Alana qui se montrait normalement douce et enjouée, affichait cette expression froide, distante qui était presque la seule que les MacIan lui connaissaient. Elle en était désolée, mais s’ils ne voulaient pas considérer les habitants du village de façon courtoise et égalitaire, elle ne pouvait pas se comporter avec eux comme si de rien n’était. Pourtant, ils ne se rendaient peut-être compte de rien : ils ne la connaissaient pas vraiment sous un autre jour et elle demeurait une employée polie, rigoureuse et très efficace.




(HJ - J'espère que je ne dérange pas? Sinon, tu me dis si quelque chose ne va pas, hein! Voili voilou... ^^)
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MessageSujet: Re: Poor dog! Are you lost ? (Libre)   Poor dog! Are you lost ? (Libre) Icon_minipostedJeu 4 Sep - 20:12

Mòrag continuait de cajoler l’animal. Il ne semblait pas pressé de vouloir retourner chez lui. Elle s’attendait à ce que son maître sorte de la boulangerie. Mais les clients se succédaient sans qu’un seul ne l’appelle. Mais le mystère du propriétaire se résolut très vite. Enfin c’est ce que pensait la fille MacIan quand l’animal se précipita vers la jeune fille qui venait d’apparaître.

Grande, blonde, joli visage. Elle ne lui était pas étrangère. Il 'agissait d'Alana Cameron qui travaillait au service des ventes de la distillerie. Dernièrement Mòrag ne passait pas vraiment beaucoup de temps dans l'entreprise familiale, elle ne connaissait donc pas la totalité du personnel. D’ailleurs elle ne cherchait pas faire d’effort pour améliorer cela. Cependant elle avait bien retenu le nom de la jeune Cameron. Son attitude au travail avait toujours était exemplaire, elle ne lésinait pas sur les heures supplémentaires. Quelqu'un à garder.

Leurs rapports avaient toujours étaient ceux que l’on peut avoir entre un patron et un employé. De plus, Mòrag n’avait jamais vraiment discuté avec le personnel sauf pour leur donner des ordres.^^ La question de la jeune Cameron pour elle, c’était une question posée par simple politesse, sans grande conviction. Elle savait très bien que si Alana pouvait éviter de lui parler, elle le ferait. Mais même sachant cela, Mòrag ne changeait pas pour autant d’attitude. Elle répondit à sa première question par un simple « Bien merci » sans prendre la peine de la questionner en retour. Pourtant quand la discussion se porta sur le chien, elle se montra plus "abordable"


- Non pas du tout, il est adorable

Sur ces mots, elle s’approcha du dénommé Bobby à présent attaché et le caressa à nouveau. Son amour pour les animaux n’était pas un secret. Pourtant elle n’en possédait aucun, mise à part sa jument. Mais il fallait dire que ce n’était pas elle qui s’en occuper. Elle aimait son cheval mais ne s’en approchait que pour faire une ballade ou simplement pour la cajoler quelques minutes.

- Il est à vous ? drôle de nom pour un chien …

Elle avait toujours trouvé étrange que l’on nomme les chiens avec des noms d’humain. Elle avait toujours était convaincu qu'il fallait faire une certaine différenciation entre les animaux et les Homme. Ne pas traiter les animaux comme et homme et inversement, ne pas traiter les hommes comme des animaux... Entendre Alana l'appeler ainsi, l'avait interpellée. Elle ne peut donc grader plus longtemps sa surprise par rapport à cela.


(ça correspond pas vraiment à ce que je pensais faire, mais dure de se concentrer quand ma soeur joue au poker ^^)
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MessageSujet: Re: Poor dog! Are you lost ? (Libre)   Poor dog! Are you lost ? (Libre) Icon_minipostedVen 5 Sep - 3:44

Malgré ce qu’on aurait pu penser, la question d’Al –savoir si sa patronne allait bien- n’était pas de pure forme. Contrairement à beaucoup, elle s’intéressait sincèrement aux gens et considérait que le fait de se confier à elle était la première marque de confiance et d’affection qu’on pouvait lui montrer. Mais évidemment, elle n’était pas du genre à tirer les vers du nez aux gens : s’ils voulaient se contenter de l’éternel « bien-merci », il ne lui appartenait pas de les mettre à la question ! Surtout pas ses patrons : elle avait compris depuis longtemps qu’ils se moquaient de façon évidente de ce qu’elle pouvait penser et n’attendait plus ni confiance, ni affection, ni même considération personnelle de leur part depuis presque aussi longtemps.

Elle ne fut donc pas étonnée de la réponse rien moins que développée de la jeune femme. Pas plus qu’elle ne fut surprise de son intérêt pour Bobby. Chacun savait que Miss MacIan aimait les animaux. D’aucuns rajoutaient que cela faisait d’ailleurs partie des rares choses qu’elle appréciait : après sa petite personne et sa famille –dans cet ordre-. Les plus mauvaises langues ne manquant pas d’ajouter que cette affection étrange pour quelque chose ne portant pas son nom ne faisait que prouver un intérêt frivole pour ce qui est « petit, mignon, ou touffu » comme chez toute fille pourrie gâtée qui se respecte. Alana trouvait cette vision des choses un tantinet simpliste et extrémiste. Personne ne pouvait se résumer à cette seule description… Même si Mòrag MacIan ne semblait pas éprouver le besoin de se faire connaître sous un meilleur jour par les habitants d’Achilty.

Elle hocha la tête avec un sourire contrit quand Mòrag sembla elle aussi tomber en béatification devant ce vaurien. Oh ! Elle l’adorait certes ! Mais pour elle, toute créature devait se voir fixer des limites. Un chien qui venait manger dans l’assiette de sa maitresse dès qu’elle détournait le regard un instant, qui s’appropriait son fauteuil ou pire : son lit, qui détruisait ses plates-bandes et celles des voisins, et qui –comme on le constatait une fois de plus- se faisait la belle pour aller faire un tour en ville ; ce chien-là avait été mal éduqué. Mais ce ne semblait pas être un problème pour les camarades de bridge de Mrs. Ferguson, ni pour les petites du cours de danse de l’épée qu’animait Alana –très douée en la matière- au centre communal le samedi, ni même pour les jeunes qui se voyaient pourtant interrompus en plein pique nique dans le parc –autant d’endroits où Bobby semblait venir en maître des lieux… Enfin ! Elle se voyait mal faire une quelconque remarque à sa charmante voisine sur le manque évident de dressage de son chien. Au moins réussissait-elle à le faire se comporter correctement pour peu qu’elle le garde à l’œil.

D’un autre côté, cela convenait parfaitement à Al que sa patronne se préoccupe plus du chien que de son employée –même si cela constituait un rappel aigre de son comportement général-. Elle se demandait parfois s’il y avait vraiment quelque chose à attendre des MacIan sur un plan humain. Enfin, cela l’arrangeait bien en l’occurrence : il lui faudrait encore ramener le chien chez lui or elle aurait déjà dut se trouver à son poste depuis un quart d’heure. Si le responsable de ce fait malencontreux pouvait lui créer une diversion, elle n’allait pas s’en plaindre. Elle répondit donc d’autant plus volontiers à la question de la jeune femme quoique sans montrer d’enthousiasme excessif. Elle était un peu déçue d’un certain côté qu’elle montre plus d’intérêt à Bobby qu’à n’importe lequel des employés de la distillerie.


- C’est le chien de Mrs. Ferguson.

Elle ne donna pas d’avantage de précision sur ce point : la vieille femme était pour ainsi dire une institution dans la petite ville, et elle estimait que les MacIan y vivaient depuis assez longtemps pour la connaître. En revanche, elle expliqua de bon gré ce prénom. Même si Alana y était habituée depuis le temps et ne s’étonnait pas vraiment que Bobby s’appelle ainsi.

- Elle a toujours adoré Rob Roy, elle baissa son regard sur le chien à ses côtés en souriant avec amusement. Son nom complet est d’ailleurs Robert Roy MacGregor. Mais que voulez vous, nous sommes intimes lui et moi !

Elle ne savait pas si sa patronne apprécierait sa blague et décida de ne pas s’en occuper. Après tout, elle n’était techniquement pas au travail… même si elle aurait du y être. Malheureusement, si elle espérait que ce fait passe inaperçu, elle pouvait difficilement demander à Miss MacIan : « Vous voulez bien m’excuser ? Je dois ramener ce voyou chez lui si je veux pouvoir faire quelque chose de ma journée de travail. » Elle fixa de nouveau son regard sur le visage de Mòrag MacIan. Elle ne savait pas quoi faire, cette situation –le fait d’être en retard à son travail- lui étant non seulement inconnue mais surtout excessivement inconfortable.
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Mòrag MacIan
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MessageSujet: Re: Poor dog! Are you lost ? (Libre)   Poor dog! Are you lost ? (Libre) Icon_minipostedJeu 11 Sep - 1:05

Le nom de Fergusson lui disait quelque chose, mais Mòrag ne parvenait pas à placer à un visage dessus. Il fallait dire que c’était un nom courant, elle devait avoir déjà rencontrer plusieurs personnes répondant à ce nom. Elle ne chercha pas à savoir si elle la connaissait ou non au final. Elle voulait simplement savoir si Alana était la propriétaire du chien. De toute évidence elle ne l'était pas, voilà tout. La curiosité de la jeune MacIan s’arrêta-là . D’ailleurs pour toute réponse, elle prononça un faible "Haa… " qui n’exprimait pas vraiment un sentiment de surprise ni même de satisfaction.

Alana poursuivit en expliquant l’origine du nom. Elle parlait sur un ton vraiment amical. Il semblait qu’elle avait une certaine facilité pour s’adresser aux autres. Elle émanait d’elle une sorte de gentillesse naturelle, qui la rendait sympathique aux yeux de tous. Enfin c’est ainsi que le voyait Mòrag. Même si elle ne réagissait pas de la même façon vis-à-vis de la jeune fille, cela ne voulait pas dire qu’elle ne savait pas observait les gens. Contrairement à la jeune Cameron, Mòrag n’était pas aimable naturellement, cela lui demandait des efforts pour se montrer courtoise et agréable, et de toute évidence elle n’avait pas vraiment l’intention d’en faire aujourd’hui. C’est pourquoi elle aborda un air septique quand Alana fit mention à Rob Roy, et quand elle la blonde termina avec une pointe d’humour, elle resta presque de glace. Enfin elle esquissa un discret sourire, question de ne pas paraître totalement antipathique.


- Si vous le dites … Il faudrait peut-être dire à Mrs Fergusson de faire un peu plus attention à son Bobby, si elle ne veut pas le voir écrasé un jour….

Elle avait répliqué sur un ton sarcastique en accentuant bien les mots Fergusson et Bobby. Elle avait complètement changé la conversation. Pourquoi continuer à parler du nom. Elle avait eu sa réponse et n’avait plus vraiment envi de continuer sur cette voie-là. Cela ne l’intéressait plus vraiment.

- D’ailleurs pourquoi c’est vous qui vous en occupez ? Vous ne devriez pas être à la distillerie à cette heures-ci ?

Il lui était revenu à l‘esprit que c’était un jour de semaine et que l’heure avait tourné. La plupart des habitants d’Achilty avaient dû quitter leur résidence pour se rendre sur leur lieu de travail. Pour la majorité, la destination était la même : La distillerie ; Cela devait aussi être le cas d’Alana, mais elle était toujours face à elle. Elle jeta un rapide coup d’oeil à sa montre. Il était bien 8h passé. Elle ne connaissait pas vraiment les horaires d’Alana, mais à cette heure-ci la quasi-totalité des employés avaient déjà commencé leur travail. Il devait en être de même pour la Cameron…
Elle fixait Alana l’air incrédule, les sourcils légèrement arqués en attendant sa réponse.
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MessageSujet: Re: Poor dog! Are you lost ? (Libre)   Poor dog! Are you lost ? (Libre) Icon_minipostedVen 12 Sep - 4:16

Al fut presque encouragée par le sourire de Mòrag. Presque. Mademoiselle MacIan détruisit tout le bénéfice de ces quelques instants. Pourtant, ce n’était pas dans son genre de se laisser abattre, et elle fit comme si son interlocutrice n’était pas désagréable mais simplement… dotée d’un humour particulier. Elle lui sourit et expliqua :

- Mrs Ferguson fait attention. C’est juste Bobby qui est trop malin pour elle !

Elle haussa une épaule en baissant les yeux sur le chien qui les regardait comme s’il savait qu’on parlait de lui.

- Il est même trop malin pour se faire écraser…

Ils se regardèrent un moment dans le blanc des yeux, elle avec consternation, lui avec une innocence désarmante. Mouais… Il pouvait bien la regarder comme ça : elle venait d’être prise en flagrant-délit de retard et ce par sa seule et unique faute… Mais elle ne pouvait pas lui en vouloir. Après tout, il ne faisait que suivre son instinct. Maintenant, il fallait qu’elle trouve le moyen de s’éclipser l’air de rien. Elle devait encore ramener Bobby chez lui avant de pouvoir aller travailler. Comment allait-elle pouvoir… Elle se figea. Et voilà ! Ca devait arriver… Mòrag avait beau ne pas paraître se soucier des affaires de la distillerie, elle se montra dangereusement pragmatique. Alana s’étonnait presque qu’elle connaisse les jours d’ouverture de l’entreprise !

Que devait-elle faire ? Le plus important c’était de ne pas paraître coupable. Elle ne devait pas donner l’impression de commettre une faute. Après tout, ce retard était exceptionnel ! Et puis… c’était pour une bonne cause : elle ne pouvait pas laisser une gentille vieille dame s’inquiéter comme ça ! Bref ! Elle sourit comme si elle n’avait rien à se reprocher –ce qui était le cas après tout !- et expliqua tranquillement :


- Mrs. Ferguson ne savait pas trop quoi faire… J’allais justement aller à mon poste dès que je l’aurais retrouvé.

Son sourire se figea un peu. Alana ne savait pas si ce qu’elle allait dire allait bien passer auprès de l’une des actionnaires majoritaires de l’entreprise qui l’employait :

- Je ramène ce jeune homme chez lui et je retourne à mon poste.

Elle sourit le plus naturellement du monde, comme si cela ne pouvait pas poser le moindre problème à ses employeurs. Oui oui, elle la jouait au culot. C’était un peu tenter le tout pour le tout. Elle n’était plus à ça près et rajouta :

- D’ailleurs, si ça ne vous ennuie pas, je vais y aller.. A bientôt à la distillerie, donc ?

Elle commença à faire demi-tour, Bobby trottant à ses côtés mais elle s’arrêta et revint sur ses pas en demandant, l’air passablement embarrassé :

- Je suis désolée pour l’incident. Ca n’arrive pour ainsi dire jamais… J’ai pensé que ce ne serait pas grave si je prenais un petit quart d’heure… Le temps de chercher Bobby.

Evidemment, Alana n’osait pas partir comme ça. Et si Mòrag n’appréciait pas toute cette histoire ? Si elle se faisait une mauvaise opinion d’elle ? Et pire : si elle en parlait à ses frères ? Elle ne supporterait pas de donner l’impression de négliger son travail. Pourtant, ils étaient mal placés pour lui faire une remarque : Mòrag ne faisait pour ainsi dire rien pour l’entreprise, Douglas avait une notion toute particulière de la ponctualité... Il n’y avait guère que William et Duncan. Mais les deux avaient prouvé qu’ils compensaient leurs éventuelles qualités professionnelles par de sérieuses lacunes sur le plan humain ! Non mais…
Ca lui faisait une belle jambe.
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MessageSujet: Re: Poor dog! Are you lost ? (Libre)   Poor dog! Are you lost ? (Libre) Icon_minipostedSam 13 Sep - 17:20

Mòrag écoutait sans rien dire Alana qui excusait le comportement du chien et de sa propriétaire. La jeune fille semblait vraiment attendrie par l’animal, tout autant que l’avait été Mòrag quelques instants plus tôt. Elle continuait de s’exprimer d’une façon sympathique très naturellement, même quand la conversation dévia sur son absence à la distillerie.

Mòrag avait lancé une petite remarque là-dessus, mais en fait, elle ne se préoccupait pas vraiment de la façon dont les employés de la distillerie géraient leur temps. Elle ignorait si Alana était sensée travailler aujourd’hui. Tout ce que demandait Mòrag, c’était que les salariés effectuaient le travail demandé et qu’ils ne salissaient pas la réputation de l’entreprise. Tant que ces deux conditions étaient remplies, elle n’attachait que peu d’importance à la façon dont ils remplissaient leurs taches.

Pourquoi avait-elle posé la question alors ? Parce qu’elle savait qu’Alana était une employée assidue et qu’elle trouvait étrange de la voir dans les rues d’Achilty à cette heure-ci. Elle ne fut pas étonnée quand la jeune Cameron répondit qu’elle voulait disposer pour se rendre à son poste. Elle termina par une question qui se voulait rhétorique. Se verraient-elle à la distillerie ? Pas sure …

À vrai dire, la jeune MacIan n’avait pas encore décidé si elle s’y rendrait... Rien ne l’y obligeait. Ses études dans le management lui avaient permis de s’investir dans l’entreprise autrement qu’en signant la ou ses frères lui disaient. Quand elle fut de retour de l’université, elle s’investit fortement dans la recherche de gros investisseurs et de fournisseurs. Après avoir grandement aidé ses frères à dégoter quelques gros contrats assurant une certaine pérennité, elle choisit de se concentrer sur le maintien de ces bonnes relations déjà mises en place et de laisser à ses frères et aux nouveaux responsables la joie de déceler de nouveaux partenaires. Contrairement à ce que beaucoup pensait, elle ne servait pas simplement de papier peint dans la distillerie. Elle avait participé à la réussite de l’entreprise et n’aimait pas qu’on sous-entende le contraire. Simplement aujourd’hui, elle profitait plus des réussites passées qu’elle ne cherchait à faire évoluer l’entreprise. Et son travail ne consistait plus qu’à passer quelques coups de téléphone, à l’envoi de quelques courriers ou encore à devoir assister à certain repas d’affaires. Tout cela elle aimait le faire de chez elle et ne passait à la distillerie que pour prendre des nouvelles des nouveautés dans l’entreprise.

Est-ce qu’Alana voulait sous-entendre quelque chose qui dénigrait son rôle dans l’entreprise, elle ne le savait pas vraiment, elle se contenta de répondre indifféremment :

- Sans doute

Alana esquissa ensuite un mouvement pour s’en aller mais s’arrêta dans son élan pour à nouveau s’adresser à sa patronne. Mòrag avait l’impression qu’elle tentait de s’excuser, montrant ainsi que finalement, elle n’était pas si à l’aise que ça, comme elle semblait vouloir le montrer précédemment. Mòrag fut un peu amusée de son attitude, un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres et répliqua sur un ton plus amical qu’elle ne le voulait bien

- Je ne suis pas comme une horrible professeur à qui vous devait expliquer pourquoi votre devoir n‘est pas fait. A vrai dire, tant que votre travail est fait, cela m’est égal à quelle heure vous vous rendez au travail.

Elle jeta un dernier regard au chien paisiblement assis à coté d’Alana et ne put s’empêcher de rajouter

- Vous devriez quand même sire à Mrs Ferguson de faire plus attention à son chien. Il est peut-être malin, mais ce n’est pas le cas de tout les propriétaires de permis de conduire. Un accident ça arrive vite …

Pourquoi cela la préoccupait tant ? peut être à cause de son passé. L’accident de ses parents l’avait marqué, tout comme le sien quand elle avait 17 ans. Elle savait qu'on ne devait faire à confiance à personne sur la route. Ce n’était qu’un chien mais cela ne voulait pas dire que cela serait moins grave pour la vieille maîtresse du chien. Mòrag avait eu comme un petit air triste sur son visage quand elle observait l’animal. Mais elle se ressaisit vite et fixa à nouveau la jeune fille avec un sourire comme forcé.

- Je ne vais pas vous retenir plus longtemps. Je ne voudrais pas qu’à cause de moi, un de mes frères vous fasse une réflexion sur votre ponctualité !
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MessageSujet: Re: Poor dog! Are you lost ? (Libre)   Poor dog! Are you lost ? (Libre) Icon_minipostedJeu 25 Sep - 23:39

Un haussement de sourcil surpris accueillit la réponse de Miss MacIan. « Sans doute » ? Alana n’aurait jamais espéré entendre cela un jour ! Mais ça n’avait rien pour lui déplaire. Non, c’était une heureuse surprise. Alana voulait espérer que le cas des MacIan n’était pas désespéré (sauf pour Duncan bien sûre). Si Mòrag commençait à s’impliquer de façon plus poussée dans la vie de l’entreprise, elle ne pouvait que s’en réjouir si bien qu’un charmant sourire étira ses lèvres quand elle hocha la tête, certainement plus chaleureux que ce qu’aucun des MacIan n’avait d’habitude l’occasion de voir !

Certes, elle n’avait que rarement eu l’occasion de bavarder aussi légèrement avec la sœur MacIan, mais d’une façon générale, Alana l’avait trouvée aussi peu aimable que le reste de sa famille. Elle espérait sincèrement pouvoir réviser son opinion ! Ces tergiversations furent interrompues par Mòrag. Alana s’efforçait toujours de rester maîtresse d’elle-même. Mais là, peut-être était-ce un effet de la surprise, du stress ou un alignement des planètes, toujours était-il qu’elle rougit légèrement et sourit plus largement encore, encouragée ton… amical, il fallait bien le dire de Miss MacIan. Mais oui, elle avait raison : il fallait que Mrs. Ferguson fasse attention. Mais Alana était bien placée pour savoir que la charmante vieille dame ne risquait pas d’entendre… si elle ne voulait pas entendre justement ! Elle acquiesça néanmoins :


- J’essaierais de lui en parler…

Ce fut tout ce qu’elle put promettre. Elle avait déjà essayé, mais pour le moment, elle ne pouvait guère que prier pour son salut ! Ca faisait un peu peur dit comme ça… Elle ne pouvait que se consoler à l’idée qu’il n’y avait pas tant de circulation que ça dans leur petite ville, sans compter que, comme elle l’avait dit, Bobby était excessivement… « chanceux » ? Elle ne savait pas trop si on pouvait le décrire ainsi. Peut-être était-ce de l’instinct… Certains disaient de l’intelligence mais cela semblait un peu exagéré à Alana.

La perspective de l’un des frères MacIan lui faisant une remarque sur son retard suffit à la faire frémir. Elle se raidit et réfréna l’épouvante qui menaçait de l’envahir. Rendant un sourire crispé à Mòrag, elle répondit :


- Vous avez raison. Je me dépêche. Au revoir Mademoiselle MacIan.

Et pour preuve de sa bonne volonté, elle appela Bobby, lui enjoignant de la suivre. Il se leva, s’étira voluptueusement et consentit enfin à suivre Alana qui salua une dernière fois la demoiselle MacIan avec un petit sourire contrit et se hâta de quitter les lieux pour rejoindre la propriété de Mrs Ferguson. Ahlala lala ! Il lui fut difficile, avec la propension qu’avait sa voisine à compliquer les choses les plus simples, d’écourter la transmission du canidé. Dès que ce fut fait, elle se précipita au boulot, bien décidée à ne pas se faire prendre… Diantre ! Si elle n’y prenait pas garde, elle allait devenir comme Douglas MacIan ou pire ! Vous pensez que c’est contagieux ?


(HJ - voili voilou, je pense que c'est fini mais avant de déclarer ce sujet terminé, je voulais être certaine que c'était bon^^)
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