Achilty Secret
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

 

 Où l'on se démène avec un noeud de cravate...

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Douglas MacIan

Douglas MacIan


Féminin
Nombre de messages : 37
Age : 37
Date d'inscription : 27/08/2008

Où l'on se démène avec un noeud de cravate... Empty
MessageSujet: Où l'on se démène avec un noeud de cravate...   Où l'on se démène avec un noeud de cravate... Icon_minipostedJeu 4 Sep - 0:05

Achilty est sympathique au petit matin. Les oiseaux chantent, les premiers rayons de soleil viennent doucement titiller votre joue froissée par l'oreiller et les habitants commencent à sortir le sourire aux lèvres.
Sauf que ce matin là, pour Douglas MacIan, rien ne semblait très sympathique. Il fallait dire qu'il avait très peu dormi étant revenu d'une soirée à une heure indue. Que l'on soit en milieu de semaine et qu'il faille se lever pour aller travailler ne semblait pas freiner ses sorties tardives.

Il était en pleine jonglerie entre une femme mariée et une petite jeunette rencontrée lors d'un après-midi shopping. Deux brunes, respectivement Nancy et Hélène. Déjà que la première se montrait prise de tête avec ses horaires qui variaient selon les capricieuses absences de son mari, il n'avait pas besoin de l'autre avec sa sensiblerie maladive.

Sa garçonnière était située à deux pas de la distillerie, il avait su négocier cela avec son frère, en lui promettant ainsi d'être toujours à l'heure... Et il l'était en effet. La plupart du temps !
Douglas se leva et croisa son visage dans le miroir mural qui était dans sa chambre. Parfois, il arrivait à la conclusion que ce genre de liaisons ne faisaient que compliquer son existence au point d'en oublier les avantages. Devoir remonter le moral vacillant d'Hélène hier soir n'allait pas se classer dans la case "avantage" justement.

Il soupira et jeta un regard négligent sur le réveil. Argh... Mais pourquoi ne s'était-il pas levé plus tôt ? Il avait la tête un peu embrumée. Il attrapa un pantalon et une chemise et saisit un verre où il fit tomber un effervescent. Un genre de cocktail anti mal de tête et vitaminé.

Quelques minutes plus tard, il sortait de la salle de bain, avec une plus fière allure. Il était habillé et coiffé selon son agrément, comme chaque jour de sa vie depuis son adolescence. Il retourna devant le miroir pour admirer le résultat et il entreprit de nouer sa cravate. Sauf que pour une raison ou une autre (peut-être l'envie de marquer cette journée d'un soupçon d'originalité afin de se changer les idées) il voulut tenter un nœud pour les grandes occasions : le nœud Windsor.

Le téléphone choisit cet instant pour retentir. Il le laissa sonner et le répondeur s'enclencha :


"Doug ? C'est Nancy. Trévor part en voyage d'affaire dans l'après-midi. Rejoins-moi vers 17h si tu peux... Voix roucoulante et un peu agaçante. Ça me contrarierait beaucoup de ne pas te voir, ça fait si longtemps..."

Lui et Nancy n'avaient pas la même notion du temps. Cinq jours, il ne trouvait pas ça insurmontable. Cependant, lui n'était pas amoureux. Il fut, quant à lui, vraiment contrarié de ce changement de plan : Il avait promis à Hélène de passer dans la soirée. Il s'énerva sur sa cravate qui sortit de la bataille toute chiffonnée.

Soyons fou ! Il la jeta sur son lit et décida de s'en passer. Il n'avait que quelques pas à faire au sortir de sa maison pour arriver à la distillerie. Il regarda sa montre en chemin. Qu'avait-il de prévu dans la matinée ? Ce n'était pas cette vidéo conférence avec de nouveaux clients ? (Oui, on aimait être à la pointe chez les MacIan) Bah, rien d'inquiétant, il n'avait que vingt bonnes minutes de retard.

A bien y réfléchir, il allait essayer de contourner le bureau de William sans se faire voir aujourd'hui...


Dernière édition par Douglas MacIan le Sam 13 Sep - 17:39, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Alana Cameron

Alana Cameron


Féminin
Nombre de messages : 82
Age : 36
Localisation : Home sweet home
Date d'inscription : 25/08/2008

Face cachée
Relations:

Où l'on se démène avec un noeud de cravate... Empty
MessageSujet: Re: Où l'on se démène avec un noeud de cravate...   Où l'on se démène avec un noeud de cravate... Icon_minipostedMer 10 Sep - 20:11

Fidèle à son poste, Alana était installée à sa place dans la salle de visioconférence. Tout les dossiers étaient prêts, elle avait poussé le vice jusqu’à apporter une carafe d’eau et une autre de jus d’orange ainsi que des verres pour tous les participants à la réunion de ce côté-ci de l’écran. Impeccable dans son tailleur noir à fines rayures anthracite, ses cheveux lissés et tirés en chignon bas sur sa nuque, Alana avait parachevé la préparation de sa tenue par une touche de gloss framboise, un peu de mascara et un trait d’eyeliner. Elle était fin prête. La communication commencerait d’ici cinq minutes. Et son patron n’était toujours pas là…

Alana, en ce qui la concernait, s’était réveillée encore plus tôt que d’habitude –et elle était plutôt matinale- ce afin de s’assurer que tout serait prêt en temps voulu. Et le revérifier le cas échéant. Son souci habituel de bien faire son travail était encore accentuer par la perspective d’un nouveau marché. C’était entre autre pour cela qu’elle faisait ce métier. Pour elle, un nouveau client, c’était une, dix, vingt, cent personnes qui découvriraient un petit morceau de son univers.

Malgré tout cela, malgré son enthousiasme foncier, elle était à deux doigts de l’exaspération. C’était ça ou la panique. Elle venait peut-être avec beaucoup d’avance, mais, rassurez-la, il n’allait tout de même pas arriver à la dernière minute, si ? La réponse, elle n’allait pas tarder à le savoir, était non. Il n’arriverait pas à la dernière minute. En fait, il n’arrivait pas…

De façon générale, Douglas MacIan était le représentant de la fratrie qu’elle trouvait le moins antipathique. Mais il était vraiment trop nonchalant. C’était vraiment irresponsable ! La transmission s’organisa et Alana fit durer les salutations et politesses habituelles pour laisser du temps à son chef pour arriver. Elle réussi à obtenir cinq minutes de plus ! Youpi ! Mouais… Sauf que Mr. MacIan n’était toujours pas là. Son sourire charmeur était toujours à l’œuvre mais une certaine raideur tendait ses épaules. Elle commençait à perdre patience et tenta de meubler en parlant de leur météo, de leurs curiosités locales. Heureusement, Alana avait une personnalité qui forçait l’affection. Personne ne perdit patience, personne ne l’interrompit pour qu’on commence à vraiment discuter.

Dix minutes. Cela faisait dix minutes qu’il aurait du être là. Al commençait à être sérieusement agacée. Cinq minutes de plus et elle serait fortement capable de lui faire une remarque… une fois la video conférence terminée bien sûre : hors de question de montrer d’éventuelles dissensions au sein de la distillerie. Sous la table, elle envoya un texto à la secrétaire de Douglas avec laquelle elle s’entendait assez bien. « J’ai besoin d’aide. Appelle chez ton boss, viens frapper à la porte et viens me chuchoter ce qu’il en est STP » Ce plan, un peu surréaliste sembla fonctionner. Dès que ladite secrétaire eut joué son rôle –avec brio, il faut le dire- Al adressa un sourire d’excuse à ses interlocuteurs :

- Je vous prie de m’excuser messieurs. Il semblerait que Monsieur MacIan ait été retenu sur le chemin… Mais il ne devrait plus tarder. Nous vous présentons nos excuses pour le désagrément…

Son air gêné suffît à ce que les clients potentiels s’exclament d’une seule voix que ce n’était pas grave, qu’ils n’étaient pas à quelques minutes près ! Le charme naturel d’Al venait de frapper à nouveau. Elle leur sourit avec une sincère gratitude. Et ils patientèrent en commentant le dossier qu’elle leur avait fait parvenir. Rien à dire : ils l’encensèrent ! Le fascicule était clair, agréable et bien rédigé… En ce qui la concernait, et malgré ce qu’elle faisait paraître, Alana n’était pas si tranquille que ça. Son petit arrangement de la vérité pouvait fonctionner auprès des clients, mais elle savait pertinemment que Douglas habitait juste à côté. Selon la secrétaire, personne n’avait répondu chez lui.

Dix-sept minutes… Et s’il lui était arrivé quelque chose ? L’exaspération cédait le pas à l’inquiétude. Peut-être aurait-elle du demandé à ce que quelqu’un aille voir chez lui ? Peut-être aurait du faire prévenir William MacIan ? Non seulement il s’agissait de son frère mais il y avait aussi la visioconférence. Elle ne pouvait pas gérer les choses toute seule. Enfin si, elle en était capable… Mais cela ne dépendait pas de ses prérogatives…

Dix-neuf minutes… S’il n’était pas là dans quatre minutes très exactement, elle ferait prévenir son chef et commencerait à discuter sérieusement avec ses clients. Ca ne devrait même pas poser trop de problèmes : elle les avait déjà conquis… Mais c’était bougrement agaçant d’être placée devant le fait accompli! Le silence commençait à retomber… Plus que deux minutes…




(HJ - Si ça ne convient pas tu me le dis, hein! Nous ne sommes pas obligées de décrire tout le rendez vous : si le coeur t'en dit, on passera à après la réunion?)
Revenir en haut Aller en bas
Douglas MacIan

Douglas MacIan


Féminin
Nombre de messages : 37
Age : 37
Date d'inscription : 27/08/2008

Où l'on se démène avec un noeud de cravate... Empty
MessageSujet: Re: Où l'on se démène avec un noeud de cravate...   Où l'on se démène avec un noeud de cravate... Icon_minipostedSam 13 Sep - 18:08

Objectif "Ne pas se faire voir de William" atteint. Il était tout guilleret, comme un gosse de cinq ans qui se savait fautif mais qui n'allait pas se faire choper ! Sauf que cette joie éphémère lui passa bien vite lorsqu'il entendit la jolie voix de sa secrétaire lui assener un :

- Vous êtes en retard !

Bien, il n'allait pas s'en sortir comme ça visiblement. Il tourna vers elle un visage qui signifiait "Et quoi Sandra ? Quid de cet air furibond ??" et elle répondit à une vitesse surprenante, comme si le temps était compté - mais il l'était vraiment :

- La-visioconférence-avec-les-français.

Ouch ! C'était vraiment ce matin alors. Sûrement la réunion la plus importante du mois (si ce n'était de ces derniers mois) et il arrivait avec... Oups, 21 minutes de retard. 23 en fait après sa conversation avec sa secrétaire. Il tiqua légèrement et se ressaisit instantanément : le tout était de paraître naturel, même avec un retard indécent. Il entra en trombe dans la salle de conférence et vit une Alana, mi-mal à l'aise mi-furibonde qui semblait l'attendre de pied ferme. A voir son air, il était moins une qu'elle lui envoie la carafe d'eau à la figure.

Al était une collaboratrice vraiment appréciée. Depuis quelques temps, ils avaient souvent l'occasion de s'occuper des accords commerciaux ensembles, surtout lorsqu'il s'agissait d'export et elle était toujours impeccablement préparée. Il lui fit un petit signe de tête et dit quelque chose d'assez fort pour que les clients à l'autre bout du fil entendent :


- Merci vraiment Mademoiselle Cameron d'avoir diverti ces messieurs. Je suis certaine que vous êtes passée maîtresse dans ce genre de choses.

Il laissa aller son regard sur son tailleur qui cintrait parfaitement sa taille et se fit tout sourire lorsqu'il entra dans le champ de la caméra. La phrase qu'il avait jetée à Alana était sûrement des plus agaçantes car il venait un peu de la rabaisser pour amuser la galerie. C'était l'art des MacIan, se raccrocher aux branches au détriment d'autrui :

- Veuillez excuser mon retard messieurs mais que voulez-vous, ce sont les aléas de la campagne, vous tombez derrière un tracteur et plus moyen d'avancer...

Cette remarque les fit rire. C'était absolument faux, bien entendu, Alana le savait mais il ne cherchait pas son assentiment. Les français quant à eux ne demandaient qu'à commencer à discuter les accords financiers. La réunion débuta enfin...

***

- Je suis désolé pour tout à l'heure. Vous vous en êtes vraiment sortie comme une chef, merci beaucoup.

Le ton était sympathique. Ça, c'était l'art de Douglas. S'il avait hérité de sa famille quelques remarques un peu blessantes, il avait malgré tout, dans l'ensemble, une attitude correcte avec les employés de la distillerie. Et puis il aimait bien Alana. D'abord parce qu'elle était une jolie jeune femme et que le courant, parfois, passait bien entre eux en affaire.

Il laissa quelques secondes s'écouler et enchaîna :


- Nous voici avec un nouveau marché. Je pense qu'ils nous ont quitté ravis.

Il tapota un peu du bout des doigts sur la table et se décida à se lever. Il déboutonna son col de chemise qui le serrait. Et puis à quoi bon sans cravate de toute façon ?

[Voilà, j'espère que ce que je raconte sur le boulot d'Alana avec Douglas te convient. Je change à la demande !]
Revenir en haut Aller en bas
Alana Cameron

Alana Cameron


Féminin
Nombre de messages : 82
Age : 36
Localisation : Home sweet home
Date d'inscription : 25/08/2008

Face cachée
Relations:

Où l'on se démène avec un noeud de cravate... Empty
MessageSujet: Re: Où l'on se démène avec un noeud de cravate...   Où l'on se démène avec un noeud de cravate... Icon_minipostedVen 26 Sep - 4:12

Alana était partagée entre une étouffante inquiétude et la rage la plus froide. Elle hésita sérieusement quand elle le vit finalement passer la porte : lui sourire parce qu’après tout le plus important c’était qu’il aille bien ? Ou l’assommer avec la carafe, marcher sur son corps et reprendre le cours de la conversation avec professionnalisme comme si de rien n’était ? Elle pencha sérieusement pour la deuxième solution en l’entendant… mais elle retint toute démonstration de surprise ou d’agacement. Protester eut été non seulement inutile mais dangereux pour les négociations : on ne donnait pas une impression de tension devant des clients. Elle se contenta de répondre :

- Je vous en prie… C’est une simple question d’expérience.

Elle s’exprimait d’une voix apparemment nonchalante mais le sourire qu’elle adressa à Douglas était rien moins que glacial. Sitôt qu’elle se fut retournée, plus rien de ce sentiment ne parût plus. Elle lui tendit un exemplaire du dossier qu’elle avait préparé avec minutie et ponctua sa remarque :

- C’est vrai, on dirait qu’il en passe sans arrêt devant la distillerie, des tracteurs ! Mais tout va bien maintenant : nous allons pouvoir travailler.

Elle sourit d’une façon charmante à l’écran et ignora royalement Douglas jusqu’à ce que les discutions débutent. La réunion à proprement parler commençait et il ne fut plus question de petites rancœurs ou de nonchalance de mauvais aloi.

***


Dès que la communication fut coupée, le sourire d’Alana s’effaça et elle commença à rassembler ses affaires sans un mot. Son mécontentement était palpable, et plus d’un aurait compris qu’il valait mieux s’abstenir de la chercher, là, tout de suite… Mais Douglas lui parla. Il ne devait pas avoir eu la note de service.

Elle hésita sérieusement. Elle faillit faire comme si elle ne l’avait pas entendu, mais elle trouvait cela affreusement incorrect : on pouvait être fâchée et le faire savoir sans se montrer impolie ! Elle songea alors à faire comme si de rien n’était, à pardonner tout simplement : mais il y avait des limites aux concessions et elle n’était pas prête à ravaler sa fierté cette fois ; il avait eu beau s’excuser –et elle ne doutait pas de sa sincérité-, il n’avait pas à se montrer insultant dans un premier temps ! En attendant de s’être décidée, elle le regarda la regarder, sans piper mot. Allait-elle réussir à lui dire le fin fond de sa pensée ou finirait-elle par le pardonner comme elle le faisait trop souvent à son goût, revenant au statu quo qu’elle avait défini avec lui, tout juste plus cordial que la relation qu’elle entretenait avec William et Mòrag –quand elle la rencontrait-.

Alana esquissa une moue résignée. Il était comme ça. Pouvait-il y changer quelque chose ? Et puis pouvait-elle se permettre de le réformer ? Rien n’était moins sûr. Et Alana n’était pas prête à parier son poste là-dessus… elle n’était pas encore assez énervée pour cela. Et puis elle considérait que c’était une sorte d’affrontement entre elle et ses employeurs dont ils n’étaient certainement pas conscients : ils se comportaient de façon haïssable sans même s’en rendre compte et elle, elle se débrouillait admirablement pour ne pas leur tailler les oreilles et savonner la bouche. Elle était une sainte…

Elle le laissa encore parler. Certes, un nouveau marché, des clients ravis, youpi… Elle l’avait encore mauvaise. Elle le laissa tapoter la table. Mais finit par soupirer en levant les yeux au ciel comme il desserrait son col. Pouvait-elle vraiment lui en vouloir ? Il était déjà nettement plus sympathique que « les autres » selon elle. Elle finit donc de ranger ses affaires et répondit d’une voix lasse :


- En effet, félicitations…

Et sur ce, elle se détourna pour partir, prête à le laisser vaquer à ses occupations -aller se coucher, voire une amie, s'acheter une nouvelle voiture, qu'en savait-elle- pour rejoindre son bureau. Alana n’était pas du genre à penser fêter ce nouveau succès : ça c’était bon pour les chefs. Elle, elle se voyait mal faire autre chose que travailler. D’ailleurs il fallait bien que quelqu’un s’occupe de préparer les papiers à faire partir le plus tôt possible, non ? Au final, elle songeait qu’elle ne devrait sûrement pas s’étonner de la tournure qu’avait prise la réunion : Douglas MacIan était comme ça, point. A elle de faire avec. Et puis il n’était pas si méchant : il n’avait rien de diabolique ! Au final, pouvait-on juger coupable quelqu’un qui n’avait apparemment pas conscience de faire quelque chose de mal. Car Alana doutait qu’il ait vraiment réalisé tout ce qu’elle avait à lui reprocher ce jour-là. Oui, décidément, il valait mieux qu’elle s’en aille avant d’être tentée de craquer.
Revenir en haut Aller en bas
Douglas MacIan

Douglas MacIan


Féminin
Nombre de messages : 37
Age : 37
Date d'inscription : 27/08/2008

Où l'on se démène avec un noeud de cravate... Empty
MessageSujet: Re: Où l'on se démène avec un noeud de cravate...   Où l'on se démène avec un noeud de cravate... Icon_minipostedVen 3 Oct - 17:42

Bon, il savait qu'il avait commis une bourde, c'était pour cela qu'il arborait - fièrement en plus - son visage de petit saint un peu contrit. Bien qu'elle se soit abstenue de lui faire remarquer qu'il aurait pu faire un effort pour arriver à l'heure et se passer d'une entrée fracassante avec ses commentaires douteux à la clef, elle en mourrait d'envie et il le voyait.

Cette situation lui donnait une furieuse envie de rire. Mais il se retint, ce n'était pas la peine d'aggraver les choses. Mais avec sa petite mine vexée et ses ruminations plein la tête, elle était vraiment craquante. Il sourit donc, loin de se sentir mal à l'aise.

Cependant, si elle contenait ses invectives, son attitude était encore marquée par son mécontentement. Si bien qu'elle tourna les talons aussi rapidement qu'elle avait lâché sa dernière phrase, loin d'y mettre le ton enjoué qui clôturait habituellement les affaires florissantes.

Ce n'était pas que Douglas n'avait pas de sixième sens vis à vis des gens. Au contraire, il était conscient qu'il aurait fallu la laisser partir sans ajouter quoique ce soit et la laisser se calmer pour repartir, quelques temps plus tard, sur de bonnes bases. C'est qu'il était têtu comme garçon, obstiné et assez franc. Il aimait bien asticoter ses interlocuteurs aussi, surtout les femmes. Ça faisait partie de son charme... Enfin, la plupart du temps !

Il dit :


- Ah ma petite Alana, je vois bien que vous êtes contrariée...

"Ma petite"... Sans commentaire. Il se le permettait car il commençait à la connaître un peu. Et puis ce n'était pas moqueur, c'était plutôt affectueux.

- Mais vous savez, c'est ce qui fait notre alchimie au travail. Vous sérieuse et moi... heu je dirais, moins sérieux. Cependant, cela m'ennuierait que vous m'en gardiez une quelconque rancune.

Il s'approcha d'elle et sortit en même temps. Il n'avait plus rien à faire dans la salle de visio-conférence et il devait aller faire son compte-rendu à William.
Douglas fit un clin d'œil à Alana, ils étaient maintenant dans le couloir :


- Vous commencez à me connaître, je ne suis pas méchant... Que voulez-vous en échange de votre pardon ? Je ne peux pas vous promettre d'être toujours ponctuel, je mentirais.

Il jouait. Il ne savait pas si cette attitude allait la détendre ou encore plus l'énerver mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Depuis qu'on lui avait demandé de collaborer avec Alana Cameron, ce n'était pas la première fois qu'il la mettait en rogne. Si bien qu'il avait pris l'habitude de la pousser un peu...
Revenir en haut Aller en bas
Alana Cameron

Alana Cameron


Féminin
Nombre de messages : 82
Age : 36
Localisation : Home sweet home
Date d'inscription : 25/08/2008

Face cachée
Relations:

Où l'on se démène avec un noeud de cravate... Empty
MessageSujet: Re: Où l'on se démène avec un noeud de cravate...   Où l'on se démène avec un noeud de cravate... Icon_minipostedLun 13 Oct - 20:50

Une flamme intérieure semblait l’animer. Alana savait pourtant qu’il ne se rendait pas compte. Il ne DEVAIT PAS se rendre compte ! C’était inconcevable. Il n’aurait pas dit ça s’il avait seulement envisagé la pleine nature de son comportement. Si elle n’avait pas été convaincue de cela, du fait qu’il ne remettait pas sincèrement ses capacités en question, elle aurait très mal vécu leur collaboration, car elle n’aurait pas supporté de n’être pas jugée à la hauteur. Mais elle savait qu’elle travaillait bien –elle faisait tout pour- et savait plus encore que Douglas ne cherchait pas vraiment à l’énerver. N’est-ce pas ? En tout cas, il ne le faisait surement pas par méchanceté : Alana restait persuadée qu’il avait un bon fond. Tout le monde avait un bon fond ! Il était simplement mieux caché chez certaines personnes que chez d’autres. (non non, elle ne visait personnes !)

Affichant une bonne volonté quelque peu poussive, elle se tourna vers lui en haussant un sourcil. « Ma petite » ? C’était presque plus insultant que de s’être vue rabaissées devant leurs précédents interlocuteurs. Au moins, pendant la réunion il avait l’excuse de devoir sauver la face. A présent, dans ces circonstances et vu son état de nerfs, elle se sentait juste un peu plus rabaissée. Elle prit une profonde inspiration et lui sourit… Autant dire que l’expression d’Alana ne s’était pas réchauffée comme ça, spontanément. Elle demanda d’un ton apparemment nonchalant :


- Je ne vois pas ce qui pourrait vous faire croire que je suis « contrariée ».

Mauvaise foi ? Peut-être. Mais il ne manquait pas de culot tout de même ! Elle poursuivit son chemin sans le regarder mais sans tenter pour autant de le semer. Cela aurait été contre productif et absolument anti convivial. Il était exécrable (quand il se comportait comme ça au moins), elle n’avait pas à en faire autant ! Alana lui adressa un sourire goguenard.

- Moins sérieux ? Vous trouvez ?

Le prix de l’euphémisme du mois était attribué à… *roulement de tambours*… Douglas MacIan !!! On l’applaudit bien fort !

Elle secoua la tête, comme si elle n’y croyait pas. Son sourire se fit presque désabusé, teinté de résignation. Pourquoi continuait-elle d’être atteinte par la désillusion, ce n’était pas comme si elle attendait encore quelque chose de lui, si ? Pourtant Alana se devait d’être honnête avec elle-même : elle espérait et espérerait toujours. Elle ne fut pas déçue ! Si elle avait espérée être surprise, elle n’eut pas à le regretter. Qu’est-ce que c’était que ce marchandage ? Elle stoppa net et un instant ses épaules se raidirent. Mais quand elle se retourna vers lui, il n’y avait aucune trace de colère ou que savait-elle dans son apparence. Elle lui souriait au contraire d’un air apparemment détendu… De cet air qu’a le chat quand le canari vient diner chez lui :


- Vous tenez donc à ce point à ce que je vous pardonne ? Vous feriez vraiment tout ce que je vous demanderais ?

Voilà qui était étonnant venant d’Alana mais quelque chose quelque part en elle avait cédé et cette conversation perdait fortement en rationalité. Ca lui passerait, mais pour le moment, Douglas devrait faire avec. C’est comme ça qu’on verrait s’il la connaissait vraiment.
Revenir en haut Aller en bas
Douglas MacIan

Douglas MacIan


Féminin
Nombre de messages : 37
Age : 37
Date d'inscription : 27/08/2008

Où l'on se démène avec un noeud de cravate... Empty
MessageSujet: Re: Où l'on se démène avec un noeud de cravate...   Où l'on se démène avec un noeud de cravate... Icon_minipostedMer 22 Oct - 12:26

Ouh, mais c'est qu'il ne fallait pas trop l'énerver la belle plante ! Elle marchait d'un pas sec, tout en lui jetant parfois des regards qui en disaient long. Malgré tout, elle arrivait encore à se maîtriser. Sûrement parce qu'elle demeurait consciente de la hiérarchie, même si Douglas ne cherchait pas du tout à jouer là dessus. Elle égrenait ses remarques d'un ton mesuré, qui la caractérisait bien d'ailleurs : Toujours professionnelle !

Il lui lança un regard éloquent avec son petit sourire agaçant lorsqu'elle maintint qu'elle n'était absolument pas contrariée. Tu parles ! Elle mourait d'envie de lui envoyer ce qu'elle pensait de lui à la figure. Une conversation qui aurait valu le détour, entre vous et moi. Mais qui aurait certainement valu dans la foulée une soudaine mutation d'Alana aux transports ou au secrétariat. Il ne cherchait pas cela non plus.


Citation :
- Moins sérieux ? Vous trouvez ?

Il l'avait bien cherché aussi, à tendre le bâton pour se faire battre. Allez, avouons-le, il adorait ça. N'allez pas, en passant, en déduire des choses honteuses sur ses mœurs amoureuses (Razz) !
Il concéda, de sa voix charmeuse :


- Oh je vous l'accorde, aux antipodes du sérieux parfois...

C'est qu'il s'en vantait en plus le bougre ! C'était, comme qui dirait, "sa marque de fabrique". Marque légèrement fictive car derrière, il assurait toujours ce qui était important pour la distillerie. Il n'était pas non plus un flambeur sans cervelle. William ne l'aurait pas supporté d'ailleurs et Douglas se serait vu, lui aussi, rapidement muté aux transports. En y réfléchissant, qu'est ce qu'on doit s'y marrer là-bas !

Bref, Alana restait sur ses positions, vous l'aurez compris. Jusqu'à ce qu'elle se laisse appâter par sa proposition douteuse. Proposition qui tendrait à se retourner contre lui, s'il n'y prêtait pas attention. Il sourit vu qu'elle marchait dans son petit jeu. Attention, n'allez pas croire qu'il s'agissait de la torturer moralement. Douglas, malgré la réputation de sa famille, ne versait absolument pas dans ces jeux pervers. Non, c'était un jeu bon enfant :

- Mais bien sûr que votre pardon m'importe ! Qu'est-ce que vous croyez ? Que je ne prête absolument pas attention à vos états d'âme ?

Il enchaîna, s'amusant de plus en plus :

- Attention, certes je ferai ce que vous demanderez à condition que ça ne mette pas en péril un contrat ou quoique ce soit d'autre. Si ça sortait du domaine professionnel, ça n'en serait que meilleur. Je meurs d'envie d'en savoir un peu plus sur votre vie en dehors de la distillerie. Vous me croyez désagréable mais vous seriez étonnée...

Un autre clin d'œil car la séduction ne le quittait jamais. Quand on a ça dans le sang, que voulez-vous...
Revenir en haut Aller en bas
Alana Cameron

Alana Cameron


Féminin
Nombre de messages : 82
Age : 36
Localisation : Home sweet home
Date d'inscription : 25/08/2008

Face cachée
Relations:

Où l'on se démène avec un noeud de cravate... Empty
MessageSujet: Re: Où l'on se démène avec un noeud de cravate...   Où l'on se démène avec un noeud de cravate... Icon_minipostedSam 8 Nov - 17:16

De quel droit la regardait-il ainsi quand elle prétendait ne pas être contrariée ? Ne savait-il pas qu’il ne faut jamais, ô grand jamais, mettre en doute ce qu’elle dit ? Surtout dans cet état ! Et puis quoi encore ? Bientôt on ne se contenterait plus de l’entendre dire qu’elle va bien quand ce n’est visiblement pas le cas ? On ne la croirait plus quand elle prétendrait avoir une vie parfaite ? On lui proposerait de discuter de la disparition de sa mère ?! Elle aurait du mettre le holà sur le champ… Mais elle était tellement abasourdie par ce simple regard entendu qu’elle se contenta de rosir quelque peu et de se détourner en se renfrognant de plus belle.

Mais il n’était pas si facile de rester braquée quand la discussion tournait ainsi. Elle ne put retenir un petit sourire qu’elle s’efforça de cacher bien rapidement avant de répondre –sans parvenir à cacher une lueur d’amusement dans ses yeux- :


- « Aux antipodes » ? Vous êtes peut-être un peu dur avec vous-même… Je suis certaine que vous pouvez vous montrer tout-à-fait sérieux. Non, le souci serait plutôt de décider des moments où vous le serez… Je pense qu’on pourrait parler de trouble de l’attention… Ou du discernement…

Le tout dit sur un ton sérieux, presque songeur. L’air tout à fait innocent, elle se tourna vers lui :

- Vous avez déjà pensé à consulter ?

De son sourire le plus candide, elle stoppa la son discours. Le calme revenait à peu près. Alana put, en toute sérénité lui accorder à son tour à un coup d’œil éloquent. Tenait-il vraiment à savoir ce qu’elle pensait de son « attention à ses états d’âme » ? Ils étaient arrivés devant son petit bureau et elle ouvrit la porte. Elle aurait pu prendre congé, lui sortir la sempiternelle phrase « excusez-moi j’ai du travail » mais deux choses l’en empêchaient. Primo : elle n’était pas du genre à mettre aussi abruptement fin à une conversation. Secundo : il était son patron, elle pouvait difficilement lui dire de rompre les rangs. S’il voulait la suivre pour continuer la discussion, elle n’y pouvait rien. Elle laissa donc la porte ouverte derrière elle. Pourtant, avant qu’il ait pu s’avancer dans la pièce, Alana se figea à mi chemin de son bureau pour lui lancer un regard noir.

- Je ne ferais jamais rien qui aille contre les intérêts de la distillerie. Et mes états d’âme n’interviennent pas dans mon travail…

Ca se saurait si c’était le cas. Or, et tout le monde pouvait le dire : Alana était parfaite sur le plan professionnel. Ce point éclairci, elle inspira à fond pour retrouver son calme et déposa ses affaires sur son bureau. Mettant de l’eau à chauffée sur sa petite bouilloire personnelle, elle proposa comme si de rien n’était :

- Voulez-vous boire quelque chose ?

Elle-même se préparait une tasse de thé. Pendant que l’eau chauffait, elle contourna son bureau et, image même de l’efficacité, ralluma son ordinateur tout en consultant son courrier et ses messages. Femme étant, Alana pouvait faire plusieurs choses à la fois. Elle continua donc à parler, sur le ton léger de la conversation.

- Si ma vie vous intéresse tant, vous n’avez qu’à demander : je n’ai rien à cacher.

Elle releva les yeux de son courrier et posa son menton dans la paume de sa main en souriant largement.

- Mais si vous vous inquiétez de l’opinion que je peux avoir, il n’appartient qu’à vous de la changer.

Elle haussa une épaule et fit tourner un crayon entre ses doigts fins.

- Vous êtes toujours décidé à obtenir mon pardon ?

Elle se leva pour aller s’occuper de l’eau, décidée à faire durer le plaisir.
Revenir en haut Aller en bas
Douglas MacIan

Douglas MacIan


Féminin
Nombre de messages : 37
Age : 37
Date d'inscription : 27/08/2008

Où l'on se démène avec un noeud de cravate... Empty
MessageSujet: Re: Où l'on se démène avec un noeud de cravate...   Où l'on se démène avec un noeud de cravate... Icon_minipostedMer 19 Nov - 15:53

Citation :
- Vous avez déjà pensé à consulter ?

Du tac au tac Douglas lui répondit en usant de sa voix la plus suave :

- Oh vous vous inquiétez de ma santé, je suis touché. Vous voulez être ma doctoresse ?

Encore un clin d'œil mais il ne continua pas sur cette pente qui lui avait été formellement interdite. Et pas qui ? Par son aîné, le très sérieux William qui avait décrété que si Doug devait travailler avec Alana, il ne s'agirait pas de tenter de la séduire. En gros, la panoplie du play-boy devait rester au tiroir. Sauf que ces temps-ci, elle semblait greffée à MacIan. En y réfléchissant, il se demandait parfois si Will n'avait pas choisi exprès Alana, comme associée pour son frère, car elle était particulièrement non impressionnable.

Cependant, parfois, le masque de son interlocutrice semblait se craqueler tandis que la conversation tournait au n'importe quoi. Douglas jeta un regard alentours pour vérifier que personne ne s'intéressait à la petite scène. Il ne souhaitait pas se faire remonter les bretelles par son frère.

Il la suivit naturellement dans son bureau même si l'œil noir qu'elle lui lança aurait largement pu le décourager s'il n'avait pas été un de ces garçons tenaces. Il ne répondit pas à sa justification, il savait très bien qu'elle était très professionnelle. C'est d'ailleurs pour cela qu'il la titillait là-dessus.


- Oui merci, je veux bien un thé. Charmant bureau, je n'ai jamais l'occasion d'y venir.

Et pour cause, il n'aurait certainement pas été invité !
Pendant ce temps, elle faisait l'occupée et elle continuait à lui parler comme si de rien était. Douglas s'appuya sur le bord du bureau d'Alana et il enchaîna :


- J'aurais beaucoup de questions à vous poser sur vos activités hors de la distillerie, votre vie en général et pourquoi pas votre famille et vos envies mais mon sérieux aléatoire m'empêche de vous les poser ici. Prenez plutôt celle-ci : Voudriez-vous aller dîner avec moi un soir ? Ce serait l'occasion de parfaire votre opinion sur ma personne.

Qui a dit qu'il fallait suivre les directives de William ? Et puis, il ne les enfreignaient pas vraiment. Pas de drague au boulot mais personne n'avait mentionné les restaurants. Il continua :

- Oui votre pardon m'importe toujours. Si mon sérieux est aléatoire, mes envies ne varient pas pour autant.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Où l'on se démène avec un noeud de cravate... Empty
MessageSujet: Re: Où l'on se démène avec un noeud de cravate...   Où l'on se démène avec un noeud de cravate... Icon_miniposted

Revenir en haut Aller en bas
 
Où l'on se démène avec un noeud de cravate...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Achilty Secret :: Achilty :: La Distillerie MacIan-
Sauter vers: