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 Alana Cameron

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Alana Cameron

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MessageSujet: Alana Cameron   Alana Cameron Icon_minipostedMar 26 Aoû - 6:30

    Alana Cameron Iconblakelivelyj4 Alana Cameron Iconblakelivelyho7

    I- Identité

    Nom : Cameron
    Prénom : Alana
    Surnom : Aly – Al’- Ana
    Age : 24 ans
    Date et Lieu de Naissance : 2 février 1984 à Achilty
    Origine : Ecossaise

    II- Physique & Attitude

    Description physique :
    Enfant, Alana ressemblait à une fée… Une petite créature vive et adorable. Une peau claire et fine, de longs cheveux d’or pâle, une silhouette gracile et diaphane et surtout des yeux d’un bleu intense. Ses yeux qui se remarquaient plus encore que toute autre chose chez elle, tantôt innocents, rêveurs, tantôt semblant trop en deviner, trop en savoir…
    En grandissant, elle n’a pour ainsi dire pas changé. Elle avait toujours la beauté délicate de sa mère et les yeux si expressifs de son père. Enfin, bien sûre, quelques différences se sont faites remarquer ici ou là ! La fillette a grandi pour atteindre le mètre soixante quatorze et est incontestablement devenue une femme. Une très belle femme. Evidemment, elle a ses propres complexes : son visage est trop ovale, ses hanches trop larges et sa poitrine trop petite… Mais elle apprécie sa bouche, ses yeux, ses mains et ses cheveux.
    Une belle jeune femme c’est bien. Une belle jeune femme qui sait s’arranger, c’est mieux. Heureusement pour elle, c’était le cas d’Aly. Une tenue toujours seyante au point que même « négligée » elle conservait une certaine grâce qui lui était naturelle. Il s’agissait d’une sorte d’aura qui faisait que quelle que soit sa tenue, quel que soit son interlocuteur, Alana exerçait un charme certain, par son caractère et son intelligence autant que par son apparence. Elle sait d’ailleurs adapter sa tenue aux circonstances. Mais il est vrai que dans le privé, sa préférence va aux tenues confortables mais… sympas !^^
    De la même façon que sa tenue dépendait de la situation, elle savait aussi se maquiller avec goût quand c’était nécessaire. Le reste du temps, pour son travail quand il n’impliquait pas de rendez vous, elle se contentait d’une couche de gloss et d’un peu de mascara qui mettait en valeur ses lèvres pulpeuses et l’intensité de son regard. Ses longues mèches blondes ondulent le plus souvent le long de son dos et sur ses épaules, mais il lui arrive de les remonter avec un crayon ou une pince à la va-comme-j’te-pousse. Mais bien sûre, là encore, quand elle a rendez-vous pour un nouveau marché, elle sait se coiffer avec élégance, lissant ses cheveux ou les retenant en un chignon net sur sa nuque, vivante image du professionnalisme et de l’habileté.
    D’un naturel doux et enjoué, il en fallait normalement beaucoup pour lui faire perdre son beau sourire ou l’étincelle optimiste de ses yeux. Mais pour ceux qui y parvenaient ils devaient craindre de supporter la froideur de son regard. Elle exprimait en effet ses sentiments par ses expressions et avait pour ainsi dire acquis la maîtrise d’un langage constitués de regard et de sourire. Talent qu’elle tenait de sa mère, ais ses yeux bleus avaient tout de même plus d’efficacité que le chaud regard noisette de sa mère.

    Psychologie : Douce et enjouée, beaucoup l’assimile à un rayon de soleil. D’une personnalité, chaleureuse et amicale, Alana est une amie comme chacun devrait en avoir une. Toujours présente pour ses proches, elle sait se montrer raisonnable pour deux, faire la morale sans braquer les gens et réchauffer les cœurs comme personne. Foncièrement positive, il lui en faut beaucoup pour perdre patience et bien plus encore pour qu’elle n’apprécie pas quelqu’un. Mais quand on dépasse les bornes… Alana se montre polie en toutes circonstances (c’est comme ça qu’on évite les guerres après tout) mais il est évident pour qui la connaît un peu qu’elle ne vous apprécie pas. Il suffit de voir la raideur de ses épaules, le laconisme de ses propos et surtout la froideur de ses yeux, la frilosité de son sourire. Elle n’en demeure pas moins superbe… Mais elle semble capable de faire baisser la température de trois degrés avec son seul mépris. Malgré une certaine intransigeance (il y certaines limites à ne pas dépasser), Alana fait preuve d’une certaine justice : sa rancœur est à la mesure du préjudice retenu, une petite faute vaut un pardon rapide. Le problème, c’est qu’Alana a sa propre échelle des valeurs, bien fixée. Honneur, fierté, respect, probité, galanterie, sont autant de valeurs avec lesquelles elle ne plaisante pas.
    Pourtant, Al fait preuve d’une faiblesse coupable à l’égard de ses proches. Sa famille et ses amis pouvant lui demander à peu près tout. Elle n’est pas du genre à se plaindre et est autant complaisante avec ceux qu’elle aime qu’elle est intransigeante avec elle-même. Oh ! Elle sait bien que l’erreur est humaine mais autant l’éviter, non ? C’est pourquoi elle se montre irréprochable dans son métier, sérieuse et appliquée elle refuse de laisser ses sentiments personnels influer sur son travail.
    Il lui arrive bien sûre de s’emporter mais c’est rare, il faut vraiment l’avoir poussée à bout ou la prendre à rebrousse poil. A part cela, elle joue souvent à se disputer avec Brian et Elisa, jouant d’une façon presque malhonnête de son don pour les mots. Don qu’elle utilise dans ses discussions avec son père.
    Bien qu’adorant son frère, son père et ses amis, Alana éprouve parfois un besoin de solitude, comme pour se décharger d’un trop plein de pression, son travail, la tension avec ses patrons, la maison… Sans compter ses complexes vis-à-vis de sa famille. Mais où voudriez vous qu’elle aille ? Elle aurait l’impression de fuir, d’abandonner ses proches s’il lui prenait l’envie de s’éloigner une journée. Le seul signe trahissant son état dans ces moments là, est un air distrait, comme une absence. Son sourire se fait plus lointain et elle parle moins. Heureusement, ces moments ne durent pas très longtemps. Finalement, elle aime se savoir utile.
    Elisa et Alana ont un point commun parmi d’autres : elles sont désespérément têtues. Mais là où Eli se justifie en trouvant des excuses -avouons-le- parfois idiotes, Al, elle, argumente jusqu'à plus soif, ne consentant à cesser qu'une fois que ses détracteurs auront reconnus qu'elle avait raison -oui juste pour qu'elle arrête, et alors?- parce qu'il est impossible de prouver qu'elle a tort. Or à camper sur ses positions, Alana refusera de céder la première si elle est lancer. Mais elle pourra magnanimement ne pas insister si les circonstances l'exigent.
    La jeune femme a la fâcheuse tendance de ne pas s’autoriser les mêmes faiblesses que celles qu’elle excuse chez les autres. Elle ne parle jamais de sa mère, ne montre nulle passion. Elle est évidemment intéressée par le cinéma, les livres, la musique (on ne grandit pas chez les Cameron sans être atteint un minimum) mais elle ne montre aucune passion réelle. La vérité c’est qu’elle ne montre pas avec la même ostentation ses sentiments. Elle aime les plaisirs simples. Un feu, un bon livre, une tasse de thé et son chat qui envahit ses genoux comme si elle lui appartenait… Que demander de plus ? L’amour. Alana n’est pas certaine d’y croire. Et s’il existe… le grand Amour… C’est trop effrayant pour s’y soumettre.

    Goûts : Comme je l’ai dit, Alana est une jeune femme aux goûts simples. Elle aime le chocolat, le thé, les fruits frais, les biscuits encore chauds, un bon plat de viande saignante, un bouquet de fleurs, l’eau de fleurs d’oranger, traîner dans la librairie d’Eli, les douches chaudes, les bains non moins chauds, les animaux, les enfants, travailler dans son jardin, griffonner… En revanche, la jeune Cameron a des aversions aussi simples mais aussi concrètes. Elle a horreur des voitures, des pommes de terre, d’avoir les mains sales, de Duncan MacIan, des piqures, des médicaments, des hôpitaux, de n’avoir rien à faire, qu’on se montre injurieux. Elle n’aime pas trop non plus ce qui est poisseux, les gens qui dérangent les choses et ne se soucient pas de les remettre à leur place, les MacIan et les autres personnes qui se montre méprisantes, hautaines et dédaigneuses. Comme tout le monde en somme. Evidemment, les choses ne peuvent pas être si simples ! En effet, elle ne serait pas très à l’aise de recevoir des fleurs de son chef (même si après certains contrats, elle l’aurait bien mérité !), de la même façon, elle doit bien se laisser soigner quand son père l’envoie chez le médecin, ne serait-ce que pour ne pas l’inquiéter.
    Elle aime aussi réussir. Sentir la satisfaction d’avoir fait quelque chose et de l’avoir bien fait. Savoir qu’on a aidé quelqu’un ou simplement qu’on lui a fait plaisir… C’était aussi bon que de manger un grand bol de glace Ben & Jerry’s Cookie dough ! ^x^

    Signes particuliers & manies : Alana se mordille souvent les lèvre pour ne pas rire, ou juste la lèvre inférieure en fronçant les sourcils quand elle travaille sur son ordinateur (si elle est seule ou avec des proches). Elle joue aussi souvent avec une mèche de ses cheveux quand elle réfléchie ou est occupée à lire et elle traîne souvent pieds nus quand elle est seule. Pour finir elle a la manie de se tapoter la bouche quand elle hésite et est maniaque du rangement.
    Elle a un grain de beauté sur sa joue droite, juste à côté de son nez, ainsi qu’une petite cicatrice au niveau des côtes flottantes, à gauche.



Dernière édition par Alana Cameron le Jeu 28 Aoû - 16:24, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Alana Cameron   Alana Cameron Icon_minipostedMar 26 Aoû - 6:43

    III- Histoire

    Famille :

    La famille d’Alana est une petite famille, un peu écornée. Mais elle l’aime comme ça.
    Son père a un caractère de cochon –dont elle se targue de ne pas avoir hérité malgré ce qu’il peut en dire !- mais c’est un père modèle, toujours présent pour ses enfants. Elle aime polémiquer avec lui pendant le repas mais… Elle a peur de ne pas s’entendre avec lui aussi bien que Brian…

    Brian… Son frère, son ami, son modèle, son protecteur et son complice… Elle ne sera jamais à la hauteur. Elle ne saura jamais comment ne pas le décevoir. Pourtant il ne lui demandera jamais plus que ce qu’elle peut faire. Elle est sa petite sœur et il l’aime telle qu’elle est. Elle lui donnerait même plutôt des raisons d’être fier d’elle ! Il y a aussi Sàra Dunn sa petite amie. Alana la trouve incroyable… rafraichissante… elle l’apprécie beaucoup ! Bien qu’elle ne sache pas toujours comment la prendre…

    Voilà ce qui reste de sa petite famille. Il y eut bien sur une personne de plus. Il y a trop longtemps maintenant. Sa mère… Elle l’avait toujours adorée, elle était le cœur de leur foyer. Elle ne pouvait qu’espérer lui ressembler un tant soit peu un jour…

    Il y a une autre pièce rapportée : Elisa. Mais celle-là, c’est Alana qui l’a ramenée ! Elles se sont rencontrées à la Fac d’Inverness. Ce fut une sorte de « coup de foudre » amical. Comme si elle s’était trouvé une sœur.

    Elle a bien un ou deux cousins du côté de son père mais… Elle ne les connaît pas bien. Quand à la famille de sa mère, Alana n’en a jamais entendu parler. Tout ce qu’elle sait c’est le nom de jeune fille de sa mère : Lloyd.



    Histoire :

    C’allait être une enquiquineuse. C’était évident ! Il n’y avait qu’à voir comment elle avait commencé. Oh, elle n’était pas née avant terme ! Ni même ne s’était présentée par le siège. Non, mais il avait fallu qu’elle décide de venir pendant une tempête de neige. D’une façon ou d’une autre, il fallait qu’elle soit déjà une enquiquineuse. Les routes étaient bloquées depuis de nombreuses heures déjà et oui, Ann s’était peut-être un peu montrée nonchalante en n’allant pas plus tôt à la maternité. Toujours était-il que le jour suivant, les routes étaient toujours bloquées. Mais la petite, elle ne voulait pas attendre un peu ! Et puis quoi encore ? Elle commençait à être à l’étroit là-dedans ! C’est ainsi que les cris commencèrent dans la maison des Cameron. Brian fut expédié avec moult fournitures et vêtements chauds chez la voisine –une charmante vieille femme qui avait la curieuse compulsion de lui pincer les joues dès qu’elle le voyait- et Adrian se précipita chez le médecin, les lignes téléphoniques semblant avoir rendu l’âme. Le médecin était un natif de la région mais pas d’Achilty, ce qui n’a pas grand-chose à voir : c’est surtout la tempête qui les retarda, faisant que les deux femmes de la vie d’Adrian à l’époque était sur le point de mourir, seules dans une maison éclairée aux chandelles et chauffée au feu de bois.

    Il fallut de longues heures pour les sortir de ce pétrin. Et le praticien fit montre d’une habileté, d’une humanité et d’un talent qui lui attirèrent sympathie et admiration pour les années qui suivirent. Tandis que la parturiente se remettait lentement sous perfusion, que le jeune papa s’effondrait à deux doigts de la crise de nerfs, la petite leur fit l’affront de s’endormir paisiblement, complètement inconsciente d’avoir frôlé la mort et d’avoir manqué tuer sa mère au passage. Mais bon, Ann était du genre à se remettre vite, et elle ne tarda pas à réclamer son autre bébé pour lui montrer sa charmante petite sœur. Brian ne tarda pas à se joindre à la partie, même si Adrian était un peu trop choqué encore pour vraiment réaliser. Le petit bout de femme ne tarda pas à réclamer sa pitance à corps et à cris –c’est le cas de le dire-. Pour la deuxième fois en moins de trois ans, une petite chose de moins de cinquante centimètre allait à nouveau imposer son rythme à toute la maisonnée.


    A mesure qu’il grandissait, Brian sembla se trouver une vocation dans le rôle de grand-frère, à tel point que du haut de ses dix ans, il était plus à même de s’occuper de sa petite sœur, du moins semblait-il le croire. Il la protégeait et avait constitué une sorte de garde à l’aide de ses copains. Quand ceux-ci étaient de bonne humeur, c’était une sorte de jeu, le reste du temps, ils grognaient et pillaient la cuisine plus qu’autre chose. Dans ce contexte, Alana, qui n’avait que huit ans à l’époque, décidait elle aussi de rentrer dans le jeu. Jouant tantôt la princesse protégée par ses fiers chevaliers, tantôt la pirate retenue par ses farouches geôliers. Autant dire que la deuxième solution était nettement plus amusante : cela tournait rapidement à la partie de cache-cache améliorée. Alana déployait un trésor de techniques pour leur fausser compagnie et se cachait en divers endroits des environs. Il y avait le jardin, bien sûre, le parc, mais plus elle grandissait, plus la jeune demoiselle s’aventurait loin des sentiers battus. Cela commença par les sous-bois non loin de chez eux, puis ce furent les ruines que son frère avait eu le malheur de lui faire visiter lors d’un pique-nique, pendant que leurs parents chahutaient sur la couverture. C’est ainsi qu’à neuf ans, elle trouva très intelligent de monter sur ce qui restait d’un mur d’enceinte. Le vestige qui subsistait était solide mais il suffit de peu pour retoucher terre quand on évolue à trois mètres du sol et qu’on n’en mesure guère qu’un et vingt-cinq centimètres. Elle était plutôt petite pour son âge mais pas moins casse-cou qu’un autre. Elle se cassa d’ailleurs de côtes, un doigt et se fit une magnifique estafilade au torse en tombant sur un affleurement rocheux qui saillait douloureusement entre les feuilles. La respiration coupée, elle manqua de s’évanouir et fondit plutôt en larmes, indiquant par la même sa position à son frère qui n’eût qu’à suivre ses sanglots. Face à tout ce sang, il paniqua. Il n’y en avait pas tant que ça bien sûr, mais il n’avait que onze ans, et sur le blanc du tee-shirt déchiré et Sali de sa petite sœur chérie il y avait tant de rouge… Alana pleurait toujours en sanglotant des excuses incompréhensibles et une superbe ecchymose fleurissait sur sa tempe. Brian la fit se lever et la serra contre lui pour l’aider à marcher, faisait bien évidemment redoubler ses cris : non seulement le moindre mouvement lui rappelait douloureusement la douleur dans sa poitrine, mais Brian ne sachant pas trop ce qu’elle avait lui avait pris la main. C’était une belle journée…

    Inquiète, la fillette se débattit à l’approche de leur maison. Brian ne comprenait rien à ce qu’elle disait, tant sa voix était étouffée par les pleurs. Le fait était que la petite fille craignait de se faire gronder : elle n’avait sûrement pas le droit de se promener toute seule dans les ruines, sans compter qu’elle avait abimé ses vêtements ! Ses parents ne lui avaient pourtant jamais donné de raison de craindre une telle réaction. Ils étaient justes, ouverts, aimants… C’était sans doute pourquoi Alana craignait par-dessus tout de les décevoir. Heureusement, avant que son frère n’ait eu à la traîner jusqu’à l’intérieur, Ann sortit de la maison, les sourcils froncés par l’incompréhension. Qu’est-ce que c’était que tout ces cris ? En voyant tout ce sang (décidément ! Rolling Eyes )la jeune femme pâlit violemment et se précipita vers ses enfants pour les tâter des pieds à la tête, des questions paniquées se bousculant sur ses lèvres. Elle ne tarda pas à comprendre que seule Alana était blessée. Trop sonnée pour expliquée, la petite continuait de pleurer et son frère ne sut que dire pour clarifier la situation. Ils seraient sûrement restés là jusqu’à ce que les blessures d’Al se referment d’elles-mêmes et qu’elle leur explique la situation si Adrian n’était pas arrivé, se demandant finalement pourquoi tout le monde était encore sorti. Il prit rapidement les choses en mains et la petite troupe se dirigea vers l’hôpital. Tout de suite, les choses devinrent nettement plus simples. Une attelle, cinq points de sutures et des antalgiques plus tard, tout le monde avait finalement eut le fin mot de l’histoire et les Cameron regagnèrent leurs pénates où, en hommage au courage des deux enfants, deux énooooormes pots de glaces furent introduits dans la place pour être promptement éliminés. Ce soir-là, Brian sembla se faire la promesse solennelle de ne plus laisser Alana risquer de souffrir à nouveau puisque, de ce jour, il la couva comme une oie ses œufs. Ils ne le savaient pas encore, mais cinq ans plus tard, leur vie à chacun allait basculer.


    C’était décidé : si elle entendait une fois de plus Abby Connolly s’extasier devant Leonardo Di Caprio avant de tonitruer la chanson de Céline Dion, elle la bâillonnerait et l’égorgerait avec une feuille de papier afin que son supplice soit aussi lent et douloureux que celui qu’elle lui faisait endurer. Elle allait en parler à sa mère tient ! Elle réussirait sûrement à la dissuader d’agir… Ou alors elle prendrait son air de psychopathe et lui conseillerait de plutôt utiliser une cuillère en plastique pour que ce soit encore moins rapide et bien plus atroce. Un sourire étira les lèvres d’Alana, qui venait déjà de retrouver sa complaisance naturelle. On était à une semaine de son anniversaire et le temps était étonnamment doux pour la saison. Le redoux allait être à accuser de ce qui allait se passer…

    Alana allait sur ses quatorze ans et Brian la surveillait comme le lait sur le feu, la protégeant de la convoitise de ses amis que ne manquait pas de lui attirer leurs hormones un peu trop présentes, ses yeux cristallins, ses cheveux qui ondulaient doucement et ses lèvres… Sans compter que… Eh bien ! Elle était une adolescente : elle commençait à prendre certaines formes… Alana ne se doutait pas de l’image qu’elle pouvait donner aux amis de son frère. Après tout, elle les connaissait depuis toujours ! C’était avec une chanson de Natalie Imbruglia dans la tête qu’elle était rentrée devant son frère. Comme toujours, elle s’était dirigée vers la cuisine pour raconter sa journée à sa mère. C’était l’heure où elle prenait son thé. Ensuite, presque au moment où elles laveraient leur tasse dans l’évier, le téléphone sonnerait. Ce serait Adrian, qui appellerait pour leur dire qu’il quittait le travail et qu’il serait là d’ici vingt-cinq minutes. Vingt et une minutes plus tard, il passerait la porte et viendrait rejoindre tout le monde dans le salon… Alana aimait ces petits rituels et leurs variations, semblables à une symphonie qu’on réorchestrerait chaque jour. Ce jour-là quelque chose ne tourna pas bien. Il n’y avait personne dans la cuisine et Alana resta immobile sur le seuil de la pièce, sans comprendre. Elle resta là une poignée de secondes comme pour laisser à sa mère une chance de venir en faisant comme si de rien n’était. Rien ne se passa. Elle entendit finalement Brian fermer la porte d’entrée. Il allait les rejoindre comme il faisait d’habitude pour discuter avec elle le temps de manger un biscuit puis il montrait dans sa chambre et… Mais lui non plus n’allait pas pouvoir faire comme d’habitude. Elle se tourna vers lui comme il ouvrait la porte de la cuisine.

    - Maman n’est pas là…

    Elle semblait un chouïa perdue et se demandait un peu quoi faire. Si encore ils avaient entendu du bruit dans la maison, mais pas un son ne venait troubler les lieux. Brian fronça les sourcils puis s’avança dans la pièce comme s’il pouvait ainsi découvrir Ann cachée derrière le plan de travail.

    - Elle doit être dans le salon ou dans sa chambre… Ou dans le bureau.
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MessageSujet: Re: Alana Cameron   Alana Cameron Icon_minipostedMar 26 Aoû - 6:44

    Autant de lieux qu’ils vérifièrent bien que se doutant qu’ils n’y trouveraient personne. Alana était complètement perdue à présent, elle commençait à s’inquiéter mais tentait de ne rien en montrer. Ils décidèrent d’attendre l’appel de leur père pour lui demander s’il savait où était Ann, ça ne valait pas le coup de l’appeler. Il allait le faire d’ici deux minutes. Le téléphone sonna et Brian répondit sous le regard troublé de sa sœur.

    - Oui… Non… Il n’y a qu’Alana et moi… Bah je ne sais pas justement ! Elle n’avait rien de prévu ?

    Un petit silence s’installa tandis qu’une petite grimace dubitative animait le visage de Brian.

    - Oui, peut-être… Ouais… Mouais… Bon, à tout à l’heure…

    Il raccrocha et Alana lui demanda s’il savait où était Ann.

    - Papa disait qu’elle était peut-être allée faire une course.

    Il ne semblait pas particulièrement y croire, et la jeune fille partageait son scepticisme :

    - Pourquoi maman serait ressortie alors qu’elle sait à quelle heure on rentre ?
    - Je ne sais pas… C’était peut-être une course urgente… Il lui sourit d’un air réconfortant. Allez ! Ne t’inquiète pas petite sœur : maman ne va sûrement pas tarder. Et elle rigolera bien quand je lui dirais comme tu t’es montée la tête pour un rien !

    Alana grimaça. Les paroles de son frère la rassuraient un peu. Mais un peu seulement. Elle s’installa avec son livre d’histoire dans le fauteuil près de la fenêtre à l’avant de la maison. Autant dire qu’elle ne lut pas une ligne, observant à travers la vitre le moindre mouvement pouvant annoncer le retour de ses parents. Le même silence pesant régnait toujours sur la maison, seulement troublé par leur respiration et les bruits que faisaient Brian en tournant les pages de son propre manuel, un peu trop vite pour qu’Alana puisse y croire. Un goutte s’écrasa sur la vitre dans un petit bruit, bientôt suivie d’une autre, puis d’une autre… La pluie ne tarda pas à devenir plus forte. Ce n’était pas un bon gros déluge, quand les gouttes tombent si fort que c’est comme un massage sur vos épaules. C’était la pluie qui imprègne chaque cellule de votre peau et semble ne jamais vouloir cesser.

    La voiture de leur père s’engagea dans l’allée, ses phares projetant des ombres étranges sur le plafond du salon et Alana se précipita à l’entrée pour lui ouvrir, prête à lui sauter dessus dès qu’il serait au sec. Brian avait beau tenter de la rassurer par une apparence de confiance il ne s’en était pas moins levé pour entendre son père depuis la porte du salon. Adrian retira son manteau, ses gants et son écharpe et se tourna vers ses enfants. Alana avait déjà fermé la porte et se dirigeait vers la cuisine pour mettre de l’eau à chauffer. La température avait chuté de plusieurs degrés ce qui était d’autant plus surprenant qu’ils avaient eu deux semaines et demi singulièrement douces pour la saison. Tentant de ne pas paraître inquiet, Adrian interrogea l’aîné de ses enfants :

    - Maman n’est pas encore rentrée ?

    Son fils secoua la tête sans un mot. Leur père resta silencieux un instant puis il annonça d’une voix apparemment assurée :

    - On va attendre encore une heure puis on appellera la police…

    Un frisson secoua Alana qui dut se retenir au plan de travail. Ses doigts en serrèrent le bord au point que ses jointures blanchirent. Dès que l’eau fut prête, elle prépara du café pour son père. La pluie semblait partie pour durer. Aucun ne parlait et Adrian dut bientôt passer son coup de téléphone.

    De longs jours allaient les attendre. La police mena en effet une enquête approfondie. La dernière fois qu’on avait vu Ann, c’était vers le vieux pont. Un ouvrage ancien qui enjambait une petite rivière. Le cours d’eau était en général tranquille mais avait forci suffisamment pour emporter l’édifice, grossi par la fonte des neiges et les fortes pluies en amont. La police n’avait pas tardé à établir une version plus que probable des faits. On avait retrouvé à quelques kilomètres en aval l’écharpe d’Ann tâchée de son sang. Sa broche était encore accrochée à l’étoffe.

    Vint la période du deuil, celle de la sympathie générale. Alana était dans une sorte d’état second. Ce n’était pas possible. Ca ne pouvait pas être arrivé. Et d’abord, qu’est-ce que sa mère aurait fabriqué là-bas ? Non, il devait s’agir d’une erreur. Et dès que tout le monde se serait décidé à le comprendre, sa maman reviendrait… Alana attendit patiemment, s’occupant de la maison pendant que sa mère n’était pas là. Elle venait d’avoir quatorze ans et trainait dans les pattes de sa mère depuis suffisamment longtemps pour prendre rapidement le coup de main.

    Cette période était un peu confuse pour elle, mais elle savait une chose : elle n’avait pas pleuré. Elle se souvenait d’une étreinte avec Brian et son père. Elle avait senti les larmes de son frère dans son cou et son père qui tremblait. Elle avait failli craquer. Heureusement, Mrs. Ferguson, leur vieille voisine était venue leur présenter ses condoléances et ils avaient du la consoler. Elle se souvenait aussi d’une soupe instantanée brûlée et de pommes de terre crues. Puis une cérémonie, une procession de vêtements noirs. Des paroles de sympathie. Les semaines passèrent… Et elle ne tarda pas à se faire une raison. Mais diantre ! Ce qu’elle pouvait détester qu’on la « comprenne » et qu’on lui dise qu’elle pouvait pleurer, que c’était normal. C’était bon : elle n’essaierait pas de les convaincre que sa mère allait revenir. Alors qu’ils arrêtent de s’occuper d’elle…


    Son salut lui vint quelques temps plus tard. L’arrivée des jeunes MacIan. Un enfant aurait donné un coup de pied dans une fourmilière, les hyménoptères n’auraient pas agi différemment des habitants d’Achilty lors de cet évènement. Non seulement ils étaient proches du laird, mais ils ne tardèrent pas à dévoiler un projet rien moins qu’ambitieux. La distillerie qui n’allait pas tarder à faire tourner la communauté. Sans compter que du sang neuf se remarquait facilement dans les parages. La fratrie se vit convier à de nombreuses fêtes, certaines ouvertement organisées en leur honneur.

    Alana, en plein deuil et du haut de ses quatorze ans était un peu en marge de cette agitation. Sa vie tournait avec une simplicité qu’elle savourait à sa juste valeur. Elle aimait sa région, elle aimait son père et son frère et était assez abasourdie en voyant la façon dont les MacIan bousculaient sont petit univers. Parmi ses amies, de petits groupes se formaient en fonction de leurs inclinations. Les garçons quant à eux semblaient presque envoutés par leur sœur. Une étudiante qui venait passer les week-ends auprès de ses frères. La distillerie créa de nouveaux emplois et les habitants ne pouvaient que se féliciter de la tournure que prenait les choses. Alana avait un avis plus nuancé sur la question. Elle ne les connaissait pas bien et ne se serait pas permis d’exprimer une opinion comme ça. Mais ils se tissaient déjà une solide réputation de coureurs. Ce n’est pas forcément un drame, mais bon…

    Les filles palabraient beaucoup à propos du plus jeune en particulier, qu'elle "cotoyaient" plus facilement. Pour peu qu'elles le croisent en prenant le bus pour venir en cours, le moindre regard devenaient une promesse silencieuse d'un amour passioné et eternel. Le problème, c'était quand tant de jeunes filles paraissaient concernées par cette promesse. Car au lycée, le jeune homme semblait ne pas se contenter de regard. Alana était un peu gêné par cette idée : elle qui vivait dans un petit monde bien gentil avec les mêmes personnes bien gentilles depuis toujours, elle ne savait que penser de ce garçon qui semblait ne pas partager sa vision de l’amour - une sensation terrifiante et merveilleuse à manier que si on y était prêt (elle n'avait qu'à regarder son père se morfondre ou les filles d'Achilty soupirer après les MacIan). Son opinion commença à se teinter de désapprobation en entendant son frère parler du jeune MacIan qui fréquentait le même lycée que lui, dans la classe supérieure. Un peu naïvement peut-être, Alana considéra que son frère était une source sûre qui ne pouvait être partiale ou mal renseignée. Si Brian lui disait de se méfier de Duncan MacIan, il avait sûrement raison. Aurait-elle du imaginer qu’il pouvait ne faire que tenter de la préserver un peu plus ? Elle n’avait que quatorze ans en même temps, ce n’était pas comme si elles ou ses amies couraient un risque ! ^^

    Elles coururent encore moins de risques quand l’aînée des frères MacIan trouva chaussure à son pied, et que le cadet rejoignit sa sœur sur les bancs de l’école. Les choses redevinrent aussi normales qu’elles pouvaient l’être en prenant en compte ce nouvel élément. Et la vie continua.



    Alana n’était pas du genre à juger sans savoir, je l’ai déjà dit. Elle était au lycée quand elle réalisa vraiment que les choses n’étaient pas forcément si parfaites depuis que les MacIan s’étaient installés. Oui, ils avaient créé des emplois. Oui, ils contribuaient à faire marcher et le commerce, et le tourisme. Mais une atmosphère quelque peu morose semblait poindre. Morose, on le fut à moins quand l’ainé de la fratrie faisait sentir à tous combien ils lui étaient redevables, sa femme dans son sillage. Douglas MacIan que les jeunes femmes d’Achilty regardaient toujours avec une certaine envie était à peine moins horripilant pour beaucoup. La jeune Mòrag quand elle revint, son diplôme en poche ne semblait pas en reste. Dieu merci, le dernier cavalier de l’apocalypse n’avait pas encore fini son cursus. S’il n’avait pas changé depuis son départ et suivait la voie de ses frères et sœur, les choses risquaient de devenir rapidement insupportables.

    Heureusement pour elle, la jeune Cameron ne tarda pas à empoché son diplôme. Elle quitta la maison de son père pour entrer à l’université à Inverness. A l’exemple de la demoiselle MacIan, elle rentrait le week-end, où son soucis de son foyer chéri la faisait s’occuper du ménage, du linge, du repassage, poussant le vice jusqu’à préparer les repas du soir pour la semaine de sorte qu’il n’y ait qu’à les réchauffer. Elle chassa une partie de ses soucis par une rencontre bien particulière : Elisa Wells. A son contact, Alana retrouva une partie de son insouciance qui lui avait fait défaut depuis plus de quatre ans. Elle devinrent plus proches qu’Alana ne l’avait jamais été d’une amie –plus même que de Mary Gilis avec laquelle elle avait fait une promesse de sang (en se crachant dans la main plutôt que de s’entailler la paume, faute de couteau) mais qui était partie l’été suivant avec ses parents et la Barbie préférée d’Al à l’époque sans plus jamais lui donner de nouvelles-. Elle l’emmena chez elle passer un week-end par-ci par-là : pour l’avoir rencontrée, elle comprenait parfaitement qu’Elisa ne veuille pas forcément voire sa mère toutes les semaines, mais était-ce une raison pour la laisser toute seule sur le campus ?



    Une fois leur diplôme en poche, Elisa et Alana se lancèrent toutes deux dans la vie active. Elisa réalisa son rêve d’ouvrir une librairie, et parfois, Alana se prend à l’envier. L’une de ses répliques quand elle a passé une rude journée est de demander à la jeune anglaise si elle n’a pas besoin d’une vendeuse. Mais elle le dit avec ce sourire qui permet de ne pas trop la prendre au sérieux. Après tout, elle a déjà un travail qui lui convient parfaitement : ce n’est pas SI grave si ses patrons lui conviennent moins. Et puis elle travaille avec son père… En fait, ce qui est le plus dur, c’est de se rendre à la distillerie le matin en se disant qu’elle risque fort de croiser Duncan MacIan. Car en fin de compte, elle ne s’était pas trompée à son sujet. Bien sûre, au début, elle lui avait accordé le bénéfice du doute… Mais il avait fait ce qu’il n’aurait jamais du faire. Le jour où il avait bafoué la fierté et les sentiments d’Elisa en la jetant comme on se débarrasse d’un caillou dans sa chaussure, il avait dépassé les bornes des limites Maurice ! Alana l’acceptait d’autant moins bien qu’elle s’en voulait d’avoir jeté son amie dans la gueule du loup en l’amenant à Achilty la première fois.

    Alors oui : comme beaucoup de ses proches et connaissances elle trouve révoltant le comportement des MacIan. Et oui, elle se montre polie mais froide avec eux, et même glaciale avec le cadet. Si seulement ils révisaient leur attitude, elle ne tarderait sûrement pas non plus à réviser son jugement à leur égard.

    Sauf pour Duncan MacIan. Elle ne voit pas comment elle pourrait lui pardonner. Désolée…



    IV- Hors Jeu

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    Code du règlement : Validé
    Où avez-vous connu le forum ? Highlands Life ^^
    Commentaire : Pas de commentaires… Adressez vous à mon agent…
    Plus sérieusement, j'espère que ça convient. Sinon, je change, hein! Pas de problèmes! Et surtout, je demande pardon à tous les MacIan présents ou à venir... Je n'ai rien contre eux et si ça ne va pas là aussi... Enfin voilà quoi ^^'
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MessageSujet: Re: Alana Cameron   Alana Cameron Icon_minipostedMar 26 Aoû - 10:55

Déjà Bienvenue !!!!

Alors que dire que dire..... Question ...J'adore !!!! I love you
Ton histoire est bien ancrée dans le contexte, là y'a pas de doutes !!!
Tout est bien écrit, j'ai adoré lire ça....
J'ai hâte de lire tes Rps!!!!

Donc tu l'as compris, pour moi c'est validé

Maintenant faut plus qu'attendre la validation de l'admin en chef !!!!
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MessageSujet: Re: Alana Cameron   Alana Cameron Icon_minipostedMar 26 Aoû - 12:28

Après avoir lu petit bout par petit bout pendant toute la matinée, je ne peux qu'approuver Mòrag! ^_^

J'adore ce que tu as fait de ce personnage et j'ai hâte de pouvoir RP avec toi (que ce soit avec Ellen ou Elisa xD)

Bref, CHECK pour moi aussi! Wink

Fiche validée! Bon jeu!!
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MessageSujet: Re: Alana Cameron   Alana Cameron Icon_minipostedMar 26 Aoû - 23:08

Ouah! Merci! Embarassed

Je suis honorée et flattée! Je vais de ce pas faire les sujets dans la partie gestion...

Je suis contente si ce que j'ai fait d'Alana vous convient! Merci encore!^x^
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MessageSujet: Re: Alana Cameron   Alana Cameron Icon_miniposted

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