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 Adrian Cameron

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Adrian Cameron

Adrian Cameron


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MessageSujet: Adrian Cameron   Adrian Cameron Icon_minipostedMar 21 Oct - 13:33

[On ne l'attendait plus! Mais si, mais si, le voilà qui arrive! Tremblez! Razz]

    Adrian Cameron 001wgdt2qw3 Adrian Cameron 001wk23hgs4

    I- Identité

    Nom : Cameron
    Prénom : Adrian Liam Angus
    Surnom : Grumpy, on dirait « Grincheux » par chez nous. Oui, oui, comme le nain, mais non expliquerons plus tard la délicieuse anecdote qui en est à l’origine.
    Egalement « Attila », un surnom qui ne manque pas d'auto-dérision, qu’il se donne à lui-même parfois mais il a de forts soupçons qu’il soit repris allégrement derrière son dos par ses employés, voire même sa propre progéniture.
    Age : 47 ans
    Date et Lieu de Naissance : 16 décembre 1961, Achilty, Ecosse.
    Origine : Ecossaise, un quart de sang anglais et irlandais.

    II- Physique & Attitude

    Description physique : Première chose et non des moindres pour comprendre son allure : il aime avoir à faire avec le miroir à très petite dose. Ca explique sans doute le menton qui pique et le cheveu rebelle. Le tout poivre et sel, jadis blond cendré. A la vérité, s’il y a bien quelque chose à retenir de son visage, ce serait bien ses yeux d’un bleu d’Antarctique. Petit déjà, il avait compris que ça lui servait à avoir bien des berlingots chez la boulangère du coin, plus grand il s’en est servi pour attraper le cœur de celle qui devait plus tard être la mère de ses enfants. Allez savoir pourquoi à présent, ses deux icebergs font frissonner aussi sec celui sur qui ils se posent. Comme Adrian en jouait autrefois, il se sert toujours de son regard comme celui de Méduse, pour pétrifier aussitôt ses proies.
    Ah oui, jadis naguère, c’est vrai qu’il avait son succès auprès des biches de la vallée. Monté à l’arrière de la mobylette de ses copains, la mèche à la Travolta savamment ourlée, le cuir lustré, des paroles enflammées de Sting plein les lèvres à susurrer au creux de l’oreille des minettes : toute une époque ! Ringarde à mort, mais n’empêche que le vieux Cameron d’aujourd’hui savait bien emballer ! Pourtant, il ne pouvait pas vraiment miser sur son physique. Bah il n’était pas mal constitué, j’entends sans bosse, ni pied-bot, mais pas dans le genre de ce qui plaît pourtant. Les filles aiment les grands bruns ténébreux et ne lui demandait pas pourquoi, depuis Elvis et James Dean, ça n’a jamais changé ! Manque de pot il n’était pas tellement grand, pas tellement baraqué et carrément pas du tout brun alors… il a fallu faire avec ce qu’il avait : la tchatche et ça marchait pas mal.
    Difficile à la croire maintenant, lui qui grogne plus qu’il ne parle. Lorsqu’il fait un effort, ce n’est généralement pas pour lancer des fleurs !
    Oublions l’archétype du contremaitre du XIXème siècle, chemise amidonnées et montre à gousset, l’homme ne se distingue à première vue en rien des employés. Il aime avoir l’air présentable, c’est un minimum, mais le sophistiqué, très peu pour lui. Etant donné qu’il ne fait pas partie des cols blancs, tout ce qui gratte, serre, pique, colle, chatouille, bref qui n’autorise pas une large et franche liberté de mouvements le met de mauvaise humeur. Enfin, remarquez qu’on ne sait même pas lorsqu’elle est bonne, alors…
    Si son épouse avait toujours très bon goût en matière d’habillement (oui, vous avez déjà vu un homme mûr qui choisit lui-même ses fringues correctement ?!), c’est désormais sa fille qui fait le grand tri lorsque ça bouloche, ça peluche et ça se troue. Même elle qui parfois renouvèle l’armoire de son propre chef, le shopping inter générationnel n’ayant pas franchement été concluant… Le goût d’Alana suscite parfois une moue dubitative, mais il le reconnait : cela l’empêche certainement de verser tout à fait dans le camp des vieux, du moins pas encore.
    Le pas vif et mesuré, le bonhomme est un actif et rechigne à s’asseoir derrière le bureau pour le boulot de paperasse, préférant mettre les mains dans le cambouis comme on dit. Enfin, à son grand désarroi, depuis deux ans environ, les lunettes ont fait leur apparition sur le bout de son nez. Myope, il les met donc pour regarder de près ou pour des activités demandant une grande concentration.

    Psychologie : Demandez aux habitants d’Achilty, on vous dira que c’est un brave gars, un peu bourru, mais brave. Certes, Adrian est plutôt du genre à rendre service, à dépanner, à donner un coup de main aux voisins. C’est une éducation qu’on ne refait pas : il est né ici, il a vécu ici, en vase clos, tout comme ses parents qui lui ont inculqué la droiture et la valeur du travail. Petit déjà, il faisait valoir son point de vue qui n’était pas toujours, pour ne pas dire jamais, celui des grandes personnes. Le maire, le curé, le maître d’école ont pu en faire les frais et le derrière du petit Adrian a récolté les fruits de son impertinence à grand coup de ceinturon. Comme bien des enfants, il faisait très mal ce qui lui était imposé et très bien ce qu’il avait décidé. La vie aidant, il a vite dû abandonner ce genre de raisonnement, quoique…
    Adrian bénéficie de l’expérience de la vie et donc d’un grand sens pratique et pragmatique. Ceci étant, s’il est brave, il n’est pas non plus totalement stupide. Les quelques malheureux qui se sont pris à lui faire des crasses ou à chercher des noises s’en repentent encore. "Un Cameron, ça n’oublie rien. Surtout le bien et plus encore le mal." disait son père et il faut croire que ça a bien empreigné son cerveau. Adrian a un singulier manque de patience et même de compassion. Il aime que ça marche, voire que ça court, vite, bien, et mieux encore.
    Si ses patrons ne s’en plaignent pas comme contremaître, les employés de la distillerie, c’est à voir. Il faut dire que c’est irritant cette façon de présenter ses propres idées comme les seules valables, de considérer les autres comme d’éternels empotés et répétant sans cesse le vieil adage "Jamais mieux servi que par soi-même." Bien nombreux sont les employés qui ont définitivement baissé les bras face à ses manières et une poignée d’autres qui persévère et se décarcasse malgré tout, toujours. Tout ça pour pas, ou si peu de reconnaissance. Un grognement distrait vaguement satisfait ou bien une tape sur l’épaule. Et puis quand arrive Noël et sa prime, ou si besoin d’une avance sur salaire ou d’un congé un peu exceptionnel, ou encore pour une lettre de recommandation flatteuse, ceux-là se trouvent favorisés par la direction, sans qu’on sache nécessairement que le petit coup de pouce du vieux bourru « du bureau au fond à gauche » était derrière ces petites fleurs. Vieille école sur les bords, c’est un partisan du mérite et du travail bien fait. Voilà donc pour la face publique.
    Mais la face privée ne change pas fondamentalement. Le bonhomme est assez constant. Borné ? Bon d’accord borné. Depuis que son épouse n’est plus là pour le temporiser, il s’est largement laissé aller à tous ses travers. Exigeant par nature, il le fut sans doute avec ses enfants bien plus que si Ann était toujours présente, par crainte de n’en faire pas assez. Mais quand il les regarde aujourd’hui, force est de reconnaître qu’il est plutôt fier. D’eux, mais aussi de lui. Il ne s’imagine pas avoir raté quoique ce soit ni dans les bons, comme dans les mauvais moments, ou en tout cas, rien ne lui laisse penser le contraire. Il a partagé la tendresse mais à aussi administrer des fessées, il s’est vu cajolé et claqué des portes au nez. Toujours avec l’assurance d’avoir fait ce qui devait l’être et de s’être même découvert des ressources dont il ne se croyait pas capable. Il est certain que la mort de sa femme l’a profondément marqué, comme toute la famille Cameron amputée de son pilier, il s’est cru devoir redoubler d’effort pour que la barque ne sombre pas. Alors ça veut dire des injustices, des faux-pas, des haussements de ton : il n’existe pas de mère parfaite, ni de père parfait, peut-on être les deux à la fois et s’en tirer mieux que quiconque ?
    Il a toujours su se ménager des instants privilégiés, pendant lesquels il aime à se retrouver seul face à lui-même. Simplement parce qu’il ne parvenait pas à être parent à 100% du temps et qu’il savait bien que le jour viendrait où il lui faudrait s’habituer à être seul. Aujourd’hui si les enfants vont et viennent dans la maison familiale, ce n’en est plus vraiment une. Il manque toujours cette chaleur qui fait que l’on s’y sent bien et heureux, le piano, la musique et les histoires inventées par les autres n’y changent rien.

    Goûts :Difficile d’imaginer qu’un être presque plus proche de l’ours que de l’homme ait des goûts très raffinés. Et pourtant, notre Adrian est un esthète. Sa collection de disques vaut certainement une fortune et la chaîne hi-fi qui va avec. Ses goûts sont extrêmement variés, mais attention, "de la musique ça s’écrit avec des notes, pas avec des blatèrements de dromadaires en rute", fin de citation. C’est une passion dont il a réussi à transmettre un peu le goût à sa progéniture et il lui est agréable de pouvoir en discuter et échanger avec eux quelques nouveautés.
    Pour son temps libre, le spécimen possède également une jolie cylindrée, mais pour l’ordinaire, sa vieille DS Citroën de 30 ans, sa première voiture, qui semble sortie d’un vieux "Chapeau melon et bottes de cuir", qu’il considère d’un œil presque ému, le promène un peu partout.
    Enfin, citons parmi ses loisirs aux antipodes de ceux précédemment évoqués, le poker qu’il pratique entre amis tous les vendredis soir. Aussi vieux que la bagnole, les amis. Attention, un rassemblement de mâles, de vrais. Ca s’enfume au cigare et ça rigole de son gros rire bien gras plein de testostérones là-dedans. Un rassemblement qu’Adrian ne manquerait pour rien au monde, ne serait-ce que pour voir la tête de ses compagnons lorsqu’il les plume et pour faire étalage de sa mauvaise foi lorsqu’il est plumé.
    Parmi ses amitiés, bien à l’opposé de ses vieux comparses de toujours, il compte celle d’Ellen Fraser dont il apprécie le raffinement des mœurs. De rapports quasi-conflictuels aux premiers abords (notamment à cause de son attitude peu chaleureuse et accueillante face aux touristes envoyés à la distillerie), ils en sont finalement devenus courtois une fois que la dame eût compris la façon de faire du bonhomme et puis, finalement amicaux au bout de quelques années. Certains dimanches après-midi, à l’heure du thé, lui sont particulièrement sympathiques : sur sa terrasse, à parler de tout, surtout de rien, des banalités des débuts aux confidences lâchées presque par accident, timides et pudiques, puis finalement une certaine complicité. On n’est pas complètement périmé à 47 ans, la cinquantaine tapante, quoiqu’en pense les jeunes loups aux dents longues. Ces instants où la douceur d’une compagnie féminine (platonique, inutile de préciser) vient réchauffer le cœur et la maison lui ont glissé bien des idées coupables dans l’esprit. Des idées qui lui mettent du baume à l’âme mais auxquelles il n’aime guère laisser donner libre cour, peut-être un peu trop engoncé dans ses convenances ou peut-être simplement un peu trop timide. Un veuf, surtout un gus de la trempe d’Adrian, se mettre en ménage avec une femme de 15 ans sa cadette, vous imaginez comme ça pourrez jaser à Achilty et il n’est pas prêt à se donner en pâture aux ragots publics…

    Signes particuliers & manies :Adrian aime beaucoup mâchonner : chewing-gum, cure-dent, vous ne trouverez dans son bureau aucun capuchon de stylo qui ne porte pas la marque de ses dents. C’est assez pénible je vous l’accorde, et de plus comme il a toujours besoin de s’occuper les mains, il joue avec tout ce qui passe : ses clés, une pomme, son portable même parfois (il en a changé plusieurs d’ailleurs… no comment…) Chez lui, il joue du piano, à son bureau il tapote le bois en rythme, bref que des tics bien énervants quoi…
    Autre chose à savoir, écossais pur jus (d’orge comme le whisky ! Razz) il s’exprime avec un accent assez prononcé. Quand on le connait un peu, on sait qu’il est capable de parler un anglais clair et limpide quand il veut. Pourtant que c’est drôle de voir les touristes en short ne rien comprendre à ce qu’il baragouine ou encore se voir appeler par de petits noms en gaélique sans se douter qu’il s’agit de noms d’oiseau… Bah oui, on s’amuse comme on peut !



[On a chaud, ou plutôt j'ai eu chaud, j'ai failli perdre toute ma fiche! Un fichier avec que des points d'interrogations et des signes chinois, c'est pas très simple à lire! Razz Le reste est à venir dans la semaine, ça c'est juste une mise en bouche! Wink
A ceux (celles) qui sont lié(e)s de près ou de loin à Adrian, merci de me signaler si quelque chose vous chiffonne, je me ferais un plaisir de changer/modifier/bidouiller! (rayez la mention inutile! Razz)]


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MessageSujet: Re: Adrian Cameron   Adrian Cameron Icon_minipostedSam 1 Nov - 20:57

    III- Histoire

    Famille :
    Adrian est né au sein d’une famille modeste d’Achilty, de Calum, employé à la distillerie appartenant alors à la famille des MacKenzie du clan Fraser et de Moira qui tenait en ville sa petite boutique de mercerie/prêt-à-porter. Aujourd’hui, sa mère vit encore dans leur petite maison familiale un peu à l’écart de la ville. Elle affiche l’âge vénérable de 70 ans et se porte toujours bon pied bon œil, on peut la voir régulièrement au club de bridge du coin, toujours coquette, bien que l’ouïe et la vue décline lentement mais sûrement.

    Le père d’Adrian est mort il y a deux ans, des suites d’un cancer du pancréas généralisé.
    Adrian a également une sœur cadette, Deirdre, la bien mal-nommée qui n’a rien d’une héroïne tragique : âgée de 40 ans tout juste, elle est tout l’opposée de son frère, aimable et amicale, avec un certain côté excentrique et anticonformiste. Celle qui « ne fait jamais rien comme tout le monde » dixit son frère, célibataire et idéaliste, arpente les jungles et les brousses au cours de nombreuses missions humanitaires et est la mère adoptive de deux enfants, un mode de vie qui lui vaut d’être surnommée, non sans malice, « Angelina Jolie » par Adrian.

    De son mariage avec Ann Clifford, alors qu’il était à peine âgé de 21 ans, deux beaux bambins sont nés :
    -Brian, son fils de 26 ans, qui a tout hérité de sa forte tête et de son caractère, quoiqu’il en dise, bien qu’il soit dans le camp des civilisés… Entre eux, les disputes et les prises de bec sont fréquentes. L’animosité qui se dégage n’est pas un défaut d’amour, c’est simplement la confrontation de deux personnalités bien trop difficiles à vivre séparément et donc insupportables ensemble. Toutefois, le père et le fils passent de bons moments de complicité à bricoler, à s’échanger leurs dernières trouvailles musicales ou littéraires, parfois même à s’affronter en courses de voitures sur console… Et puis, point très important, Adrian adore la cuisine de son fils qu’il dévore.
    -Alana, 24 ans, c’est le petit bijou de chaque papa. Avoir un fils, c’est toujours un bonheur pour un homme qui se voit déjà perpétuer les valeurs familiales, mais une fille, c’est un petit être tout rose et tout beau à vénérer et à bouffer des yeux. Vraiment, Adrian fut ce papa-gâteau ! Un trait de caractère réprimé par la mort de son épouse, à croire qu’il ne se permettait plus ce genre de débordement pour se concentrer sur l’essentiel. Et puis, les ados… Maintenant qu’elle est devenue une jeune femme, les liens lui semblent se resserrer entre eux. Il sait que son rôle de guide paternel n’a plus tout à fait lieu d’être, elle a déployé ses propres ailes et se débrouille plutôt bien, cela lui permet d’arrondir les angles, d’être bien moins sévère et de se laisser aller à une toute nouvelle complicité.

    Histoire : Une enfance à gambader en culotte courte dans les vallées grasses et vertes, piquées de blanches touffes laineuses et de lochs sombres, brillants comme des miroirs. A écouter les vieux d’Achilty chanter les rengaines d’antan dans un gaélique mâché dans leur bouche édentée. A chercher la bagarre avec les petits camarades et faire des farces aux voisins : voici en gros le portrait que l’on pourrait dresser de l’enfance du père Cameron.
    Pas de gros traumatisme refoulé, pas de blessure secrète pour expliquer sa misanthropie, non, non. « C’est juste un con » diront certaines mauvaises langues. Ouh les vilaines !
    Mais c’est vrai que les Cameron ont toujours été une famille qu’Achilty a craint… Oh c’est peut-être un grand mot, mais en tout cas, on ne savait pas trop sur quel pied danser avec ceux-là. L’aïeul pouvait entrer dans des colères si noires qu’il faisait résonner sa voix de stentor dans toute la vallée (ça c’est la légende ! Mais en Ecosse, c’est un peu comme à Marseille, on aime bien exagérer…) et le petit Adrian a déjà bien eu le derrière rouge de ses fessées administrées de ses grandes mains calleuses.
    Bon, bref, ça doit forger un caractère.

    Ni très bon, ni totalement trop mauvais à l’école, la voie d’Adrian était déjà un peu tracée : son père et son grand-père avait travaillé à la distillerie, il était logique qu’il y fasse ses armes aussi à une époque où Achilty était déjà le bout du monde et où il n’était guère trop question de faire des études longues comme le bras.
    N’allez pas croire qu’Adrian s’en trouva frustré. Il connaissait déjà le milieu et aimait bien l’odeur du malt qui se dégageait des alambics. Il fut fier surtout de l’avancée sociale que pu représenter sa nomination en tant que contremaître, à seulement 30 ans. Fier de surpasser ses aînés.
    Il aurait bien aimé travailler dans la musique, mais ça n’était pas vraiment sérieux. A l’aube de ses 16 ans, ses voisins, Ann et Patrick Clifford, et lui avaient formé un petit trio qui parcourait la région pour des animations 100% écossaises. Il n’aimait pas le terme « folklorique ». Patrick à la cornemuse, Adrian au bodhran et accompagnait Ann au chant. Ils s’étaient construit une petite popularité dans le milieu et se faisaient ainsi de l’argent de poche. Tous les trois passaient pas mal de leur temps ensemble, ça n’étonna personne lorsque Ann et Adrian commencèrent à s’aimer, on se demanda même pourquoi ça n’était pas arrivé avant.
    Avant, ils avaient chacun fait leur expérience de leur côté et à un moment donné, lorsqu’on se met à se dire que sa petite amie n’est décidément pas aussi bien que son amie de toujours, il faut bien se rendre à l’évidence. Le bien qu’Ann lui procurait était sans commune mesure avec n’importe qui d’autre auparavant. Déjà, elle supportait son caractère d’ours, et ça, peu avant elle avaient tenu le choc. Mieux encore elle arrivait à le recadrer et à le faire taire lorsqu’il allait un peu trop loin. Là, ça relevait carrément de l’exploit.

    Leur petit trio musical se délita à l’arrivée du premier enfant du couple, le rythme était bien plus difficile à suivre mais Ann, elle, perdura dans le domaine à sa manière puisqu’elle était devenue entre temps professeur de musique et de gaélique au lycée d’Inverness.
    Un mariage solide et une vie épanouie, ça fait carte postale dans un paysage de carte postale, ça peut paraître plan-plan et vieux jeu, mais il n’y a pas de mal à être heureux ! L’essai fut renouvelé 2 ans plus tard avec la venue de leur deuxième enfant et le cliché de la petite famille du bonheur en remit une couche.

    Je vous avais promis une anecdote savoureuse et la voilà : de cette époque là, il existe une histoire de famille qui remonte au jour de Noël 1988 et que l’on ressort chaque année comme la crèche et le petit ange au sommet du sapin. Un repas à n’en plus finir comme seule Moira Cameron sait les faire et les deux enfants, Brian et Alana, qui finissent par ne plus tenir en place et qu’on occupe avec une vidéo. Alors qu’on en était à digérer sa dinde à l’aide d’un café bien serré, la petite voix d’Alana surgit depuis le fauteuil : « Papa ! Papa ! » Bien sûr, tout le monde lève la tête pour voir ce qu’il se passe et voir la blondinette tendre un doigt vers l’écran et montrer le nain Grincheux se rendre bien ridicule après avoir été embrassé par cette pimbêche de Blanche-Neige.
    Bien sûr, tout le monde se gondola à ses dépens et Adrian même, après avoir froncé les yeux dut bien étouffer un rire contenu. Bref, c’est devenu un classique des réunions de famille…

    Grincheux… Un trait de sa personnalité qui n’était pas des plus simples à supporter pour son entourage, même s’il prête à rire. Lorsqu’il devint contremaître de la distillerie, cela n’arrangea bien sûr rien du tout. Plus de travail, plus de responsabilité, plus de pression, plus de revenus certes, mais moins de temps pour sa famille évidement. Les effets ne s’en firent pas ressentir tout de suite mais quelques années plus tard, pas tant auprès de sa vie de famille que de sa vie de couple. Ann était la patience même, mais le temps passant, Adrian outrepassait bien des limites de ce qu’elle pouvait supporter. Pour tout dire, il ne s’en rendait même pas compte. Bon, d’accord, il y avait plus de disputes, plus de reproches, peut-être… Jamais devant les enfants pourtant, jamais devant qui que ce soit, alors Adrian en était venu à penser que tout allait bien, comme tout le monde d’ailleurs sans comprendre qu’Ann lui glissait entre les doigts.


[La suite est en cours de relecture... Wink]


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MessageSujet: Re: Adrian Cameron   Adrian Cameron Icon_minipostedDim 2 Nov - 20:12

    Histoire (suite et fin) :


    Un soir d’été 1998 pourtant, trop d’amertume, trop de peine, trop de silences refoulés et une énième dispute, qui n’avait pourtant rien de plus violente que les autres mais qui fit voler en éclats le petit monde d’Adrian Cameron.

    - Tu ne me vois plus, tu ne me respectes plus, Adrian ! En fait, je crois que tu ne m’aimes plus… D’ailleurs à part toi-même, je ne sais pas si tu es capable d’aimer vraiment… Il se trouve que je ne suis pas transparente tu vois, on peut même me désirer et m’aimer, ce que je crois être en droit d’attendre.

    - Ca veut dire quoi ça ?

    Ann prit une grande inspiration et dit sans faillir :

    - Ca veut dire que depuis deux mois, je ne t’attends plus, Adrian Cameron.

    Il sentit ses jambes mollir comme du coton et ses membres trembler, le sang déserta ses veines et son cœur meurtri manqua un bond. Puis, il se remit à battre et son sang ne fit qu’un tour. Ann avait réussi à provoquer la colère tant espérée et avant que les insultes ne pleuvent, elle avait passé le seuil de la porte. Les graviers de la cour avaient crissé. Heureusement, les enfants étaient en colonie de vacances. Et Adrian se trouva bien seul dans la grande et belle maison vide.
    Et plusieurs heures il rumina sa fureur, sa haine, son humiliation, jusqu’au moment où il comprit tout ce que son départ pouvait représenter. La fin de tout. Elle était partie et il ne pouvait déjà plus respirer, ses enfants bientôt allait la rejoindre et il perdait tout. Il pleura jusqu’à ce qu’il n’ait plus de larmes et qu’il s’effondre de chagrin. Il n’entendit pas le gravier qui crissa de nouveau vers une heure du matin et bondit lorsque la porte s’ouvrit. Ann était retour. Elle n’en dit rien mais elle avait réglé ses comptes, elle avait tourné et clôt cette page de son histoire. Elle était prête à affronter toute la fureur de son mari, mais au lieu d’essuyer la tempête sur laquelle elle comptait, elle trouvait un homme qui la regardait comme si elle avait été la Vierge en personne. La suite de l’histoire se déroule dans le lit conjugal et nous en tairons les détails.

    Ca pour comprendre, il avait compris ! Depuis ce coup porté à son couple et à sa vie de famille (puis bon disons-le, à son amour-propre), Ann ne le connut jamais aussi amoureux et attentionné. Tout le monde nota ce changement d’ailleurs et il s’en trouva pour s’étonner.
    Oui, mais la vie, cette traîtresse, s’acharne. A peine 6 mois de bonheur renouvelé qu’elle frappa de nouveau.
    D’abord Ann n’était pas là quand les enfants étaient rentrés du collège, c’était étrange, bizarre. Pas inquiétant pourtant, elle était peut-être partie faire une course ou bien discuter avec la voisine, mais d’habitude elle laissait toujours un petit mot… Et puis quand la nuit était devenue décidément trop noir, il fallut bien se prendre par la main et constater que c’était bien plus que simplement « bizarre »...
    Allait s’ouvrir alors une intense période où Adrian et ses enfants n’auraient rien d’autre à faire qu’à sursauter au moindre coup de téléphone et de sonnette. Au début, Adrian avait bien participé aux recherches de police avec de la famille et quelques amis, ils s’étaient vus congédiés au bout de quelques journées infructueuses. Un peu comme une façon polie de faire comprendre que la disparue l’était sans doute tout à fait. Et pourtant il s’était remis à son catéchisme, Adrian ! Peu porté sur les bondieuseries, il n’avait jamais autant prié que depuis sa profession de foi !
    Dieu devait être sourd ce jour-là, lorsque le commissaire de police l’invita à faire un tour à la morgue. Il ne se souvient pas bien de ce moment-là, le film se déroulait autour de lui et il y agissait comme un automate. Pourquoi ne s’est-il pas étonné, indigné, insurgé lorsque le drap s’est levé ?
    Ni Ann, ni lui n’avait jamais songé à préparer quoique ce soit pour le jour où… Et pourtant l’homme doit se découvrir bien des ressources cachées lorsqu’il s’agit de prendre ce genre de décisions au débotté. La peine, il ne la ressentit que lorsque le couvercle du cercueil fut rabattu et que les boulons furent définitivement vissés sur la dernière image de sa moitié au visage froid mais joliment maquillé. Ann se maquillait peu, mais il aimait bien quand elle le faisait…

    Il ne se rappelle même plus le jour de la mise en bière où en sortant du cimetière il avait aperçu un homme resté en retrait. C’était un collègue d’Ann, un prof de physique, il lui semblait bien. Comment déjà ? Colin.
    Allez savoir si la clairvoyance tomba sur lui, mais à voir sa tête de gravure de mode ratée, en se souvenant de quelques paroles d’Ann à son sujet, il sut.
    Enveloppé dans sa douleur, il se décida à avancer et balança de tout go :

    - Tu ne respectes vraiment rien toi…

    A voir la mine de Colin se décomposer en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il sut définitivement qu’il ne se trompait pas.

    - Dégage.

    Colin balbutia :

    - Est-ce que vous pourriez déposer ces fleurs ?

    Sans même un regard pour le bouquet, les yeux plantés dans ceux du bonhomme, Adrian le saisit et l’envoya voler dans le dépotoir aux couronnes mortuaires défraîchies. Le message était passé. L’homme tourna les talons.

    Depuis 10 ans, il serait faux de dire qu’il vit avec un fantôme, mais il lui parle régulièrement, sans jamais recevoir de réponse. Nombreuses sont les fois où il se prend à garder en tête un instant de sa journée pour le lui raconter le soir, parce qu’il sait que ça l’aurait faite rire. Avec le temps, son souvenir n’est plus douloureux mais apaisant et son esprit a réussi à faire table rase de cette période de deuil si éprouvante.

    Les tâches de père et puis de mère, il dut les assumer bien vite, mais les enfants étaient déjà grands. Sans doute que cet épisode les inclina à s’envoler plus vite du cocon familial et c’est certain qu’il brisa une certaine idée du bonheur chez eux tous.

    Plus que jamais porté dans son travail, Adrian y excella. Lorsque la veuve MacKenzie dut se résoudre à vendre, faute de pouvoir gérer correctement l'affaire, le bébé tomba entre les mains des quatre jeunes MacIan. Des novices venus de la ville, plus menés par l'appât du gain que par réel intérêt pour le monde du whisky, il vit le désastre arriver. Celui-ci ne se produisit pas, heureusement pour toute la vallée!, mais il ne porte guère les "quatre mousquetaires" dans son cœur. Cela ne vient pas tant du travail qu’ils accomplissent pour développer la distillerie mais de leur influence dans toute la vallée. Impossible d’aller nulle part et presque de faire quoique ce soit sans que le nom des MacIan n’y apparaisse ou ne joue. Les MacKenzie entretenaient une atmosphère familiale et un brin paternaliste: avec les MacIan, il n'en est plus franchement question, selon Adrian ils ne semblent réagir qu'au bruit du tiroir-caisse.
    Attention, Adrian est peut-être grognon, mais pas non plus totalement stupide et ses idées sur les agissements des patrons, il se les garde comme il veut garder son job. Concernant les décisions de la distillerie, il fait valoir son son de cloche et pas toujours en des termes très polis et courtois, il ose croire qu’il s’est rendu indispensable pour que ce genre de liberté lui soit octroyée…

    Par exemple, cette idée de faire visiter la distillerie aux touristes… Et pourquoi pas en costume traditionnel encore ? Ca fait avancer Achilty économiquement peut-être, mais ça a le don de lui taper sur les nerfs. Et qu’on ne lui demande pas de les voir arriver de bonne grâce non plus. La seule qu’il aimait bien voir arriver, c’était celle qui leur servait de guide. Une fille du pays, qu’il n’avait pourtant jamais vu. Les arguments qu’ils en étaient arrivés à avoir, quasi systématiquement, étaient devenus un exercice de style particulièrement comique à ses yeux. Après une poignée d’années passée dans l’aura d’Ellen fraser, il se prenait à avoir envie d’avancer de nouveau.


    IV- Hors Jeu

    Avatar : Hugh Laurie
    Code du règlement :
    Spoiler:
    Où avez-vous connu le forum ? By Lily
    Commentaire : Quoi qui a envie de dire "enfin"? lol! Ah si, si jamais j'ai fait des bourdes, dites le moi, certaines choses ont pu méchapper!^^


Dernière édition par Adrian Cameron le Lun 3 Nov - 0:21, édité 1 fois
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Mòrag MacIan
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MessageSujet: Re: Adrian Cameron   Adrian Cameron Icon_minipostedDim 2 Nov - 21:16

Alors je commence,
bien évidement c'est une très belle fiche mais je pense qu'il y a quand même une toute petite incohérence avec les autres histoires...

Les parents MacIan sont morts alors qu'ils vivaient dans les alentours d'Iverness et non à Achilty. Ce n'est pas eux qui tenaient la distillerie. Ce sont bien les 4 enfants qui l'ont créé quand ils sont arrivé à Achilty 5 ans après la mort des parents.

Après je pense qu'on peut laisser en place que la distillerie existait avant qu'ils n'arrivent, proche de la faillite et que les MacIan ont réussie à la sauver en la rachetant...
mais c'est pas moi qui décide... va falloir attendre qu'Elisa passe...

Mais sinon je valide tout le reste
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Adrian Cameron

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MessageSujet: Re: Adrian Cameron   Adrian Cameron Icon_minipostedDim 2 Nov - 22:52

Justement, c'est bien un point qui m'a chiffonné quand il a fallu que je m'y penche, j'ai eu un peu de mal à cerner en lisant les différentes fiches, alors je suis allée à l'aveuglette... De ce que j'en sais les distilleries de whisky c'est le genre "since 1700 et des brouettes" plutôt que "since 2000", enfin un truc générationnel quoi! Razz
Du coup, je suis partie là-dessus, mais effectivement si c'est pas le cas, je fais bien sûr amende honorable et je bidouillerais!^^

Merci en tout cas! Wink
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MessageSujet: Re: Adrian Cameron   Adrian Cameron Icon_minipostedDim 2 Nov - 22:58

J'adore!! I love you Mais ça ne métonne pas venant de toi Razz

Pareil que Mòrag, j'ai relevé cette petite incohérence... On peut en effet imaginer qu'il y avait déjà une petite distillerie familiale, mais ce n'était pas la famille MacIan qui la possédait. Les parents n'étaient pas du tout dans cette branche. C'est William et Douglas qui l'ont racheté et l'ont développé au point qu'elle s'ouvre vers l'international...

Sinon c'est tout bon. Tu as mon CHECK
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MessageSujet: Re: Adrian Cameron   Adrian Cameron Icon_minipostedDim 2 Nov - 23:00

Ah oui tiens, ça va m'éviter bcp de changement si la distillerie était tenue par une autre famille auparavant... Si vous êtes OK, je fais les changements dans ce sens, j'attends votre feu vert ou rouge! ^^

Enfin, merci! Wink
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MessageSujet: Re: Adrian Cameron   Adrian Cameron Icon_minipostedDim 2 Nov - 23:02

Feu vert! Fonce xD (Enfin pas d'excès de vitesse non plus xD)
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Adrian Cameron

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MessageSujet: Re: Adrian Cameron   Adrian Cameron Icon_minipostedLun 3 Nov - 0:22

Voilà, j'ai modifié en improvisant, j'ai mis que la distillerie appartenait auparavant à une branche de la famille MacKenzie, comme ça on reste dans le clan Fraser... A la mort du boss, on a vendu et hop!
'A va? Razz
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MessageSujet: Re: Adrian Cameron   Adrian Cameron Icon_minipostedMar 4 Nov - 1:01

Mòrag avait validé, j'avais checké, j'ai vu les modifs, c'est tout bon!

Bon jeu! Razz
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Alana Cameron

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MessageSujet: Re: Adrian Cameron   Adrian Cameron Icon_minipostedSam 8 Nov - 11:08

C'est mon papa!!!! ^^

Hem... Bref...

Je déteste faire ça mais comme ça semble être mon fardeau en ce moment, je viens embêter le monde... D'avance pardon.

En fait, mes soucis viennent principalement d'Ann (je savais bien qu'elle serais embêtante celle là -_-'). Le fait est que je lui avais déjà donné un nom, mais ça on s'en moque un peu!^^
En revanche, je ne la voyais pas de la région (bon ok : pour moi elle était anglaise) mais comme je n'en avais rien dit, je pense que ça n'a pas d'importance non plus^^
Reste son frère ou toute autre famille. Pour moi, Alana ne savait absolument rien de sa mère sinon son nom de famille. En tous cas, elle n'avait aucune famille connue.

En fait je présume que ce ne sont que des points de détail sans importance mais bon... Le détail c'est toute ma vie : à quoi je servirais si je ne pouvais pas faire du mal aux mouches, je vous le demande!


Bon! Fini avec la partie agaçante (sisi^^)!
J'ai beaucoup aimé!! Vivement la suite... Grumpy....
*pleure de rire toute seule dans son coin*
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MessageSujet: Re: Adrian Cameron   Adrian Cameron Icon_minipostedSam 8 Nov - 18:00

Lol! Bah en fait, j'ai fait un peu avec ce que j'avais et comme il n'y avait pas grand chose, je me suis engouffrée sur le boulevard! Razz
En même temps, j'allais dire, elle ne va pas trop nous embêter comme perso, elle est morte après tout! lol!
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MessageSujet: Re: Adrian Cameron   Adrian Cameron Icon_minipostedDim 9 Nov - 1:12

Sure! lol

Mais on a une divergence là aussi : Pour Alana, on avait pas retrouvé le corps,c'est pour ça que c'était si dur à accepter...

Mais bon : c'est ta femme, tu fais ce que tu veux tant que c'est entre adultes consentants! XD


Allez! Cette fois je m'efforce d'arrêter d'embêter le monde! -_-'
Désolée
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MessageSujet: Re: Adrian Cameron   Adrian Cameron Icon_miniposted

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