Ethan Stewart
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Date d'inscription : 15/10/2008
 |  Sujet: En attendant l'entrée en gare du train >libre<  Sam 1 Nov - 1:33 | |
| Plus tôt dans la journée, Ethan était aller à Iverness pour rendre visite à son père. Les deux hommes partageaient presque la même passion et donc ils passait beaucoup de temps à bavarder de leurs nouvelles découvertes ou simplement de leurs vies. Le sujet de conversation du jour, le cinéma. Christopher, le père du jeune photographe avait déniché un reportage sur les inventions du 7e art et tenait à le faire découvrir à son cher fils.
Après avoir discuté pendant plusieurs heures d'affilées sur l’évolution du cinéma et après l’avoir comparé à l’évolution de la photographie, Ethan ne put s’empêcher en rentrant chez lui de visionner directement ce fameux reportage et cela malgré l’heure avancée dans la nuit.
Quand le générique de fin débuta, les aiguilles de la montre indiquaient 5h25. Un dilemme se posa au jeune homme. Devait-il dormir maintenant au risque de ne se réveiller qu’aux alentours de midi ou se faire un café et démarrer sa journée plus tôt que d’habitude. Après avoir pendant plusieurs minutes évalué l’heure et regardé par alternance la cafetière et son lit, il opta pour le café.
La tasse fumante, il s’installa près de la fenêtre pour le déguster. Le regard dans le vide, il revisionnait dans sa tête les images du reportage. Il ne pouvait s’empêcher de repenser aux célèbres prises de vues effectuées par les Frères Lumière, Louis et Auguste, notamment celle de l’entrée en gare du train. L’idée de faire des clichés similaires lui trottait dans la tête. Ne voyant pas autre chose à faire, il décida de tenter l’expérience. Cependant il faisait encore bien trop nuit pour espérer un quelconque résultat et puis une douche semblait nécessaire s’il voulait être un minimum présentable.
C’est donc tout frais, tout propre qu’il quitta son appartement tout en discrétion. L’écosse n’étant pas réputée pour ses températures élevées, Ethan portait une épaisse veste de cuir pour le protéger des légères rafales de vents qui perturbaient l’ambiance calme de rue encore endormie. Pour faire passer le temps, il avait marché le plus lentement possible, mais même malgré cet effort, il était arrivé à destination beaucoup trop tôt. Après avoir examiner les horaires de train, il conclut qu’il lui restait une bonne demi-heure avant de pouvoir tenter ses premiers clichés. Pour patienter, il se chercha un café au distributeur automatique et se posa sur un banc. Confortablement installé, il commença à préparer son appareil avec une grande minutie. N’importe qui, même un œil inexpérimenté pouvait immédiatement le classer dans la catégorie des appareils professionnels. | |
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